LE CANARD CHIPEAU

Mareca strepera

Discret, je me mêle volontiers aux autres canards pour passer le plus inaperçu possible. Paresseux, je dois mon nom au fait que je suis un peu voleur et je pique parfois ma nourriture à mes copains d’étang…

Mais, ils ne m’en veulent pas.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Ne me trouvez-vous pas beau lorsque la lumière me caresse ?

Creux-de-Terre/VD. octobre 2020

Quand le soleil disparait, je me cache…

Embouchure du Mujon/VD, novembre 2020

… pour réapparaître un peu plus tard.

Eaux-Vives/GE, mars 2021

LA TOURTERELLE TURQUE

Streptopelia decaocto

A cette époque de l’année, vous m’entendez souvent, mais vous me voyez plus rarement. Heureusement, de temps en temps, je quitte les frondaisons des arbres pour le faîte d’un toit.

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Certes, en hiver, lorsque la nourriture se fait rare, c’est toute une autre histoire. Parfois, je m’égare sur un balcon…

Plan-les-Ouates, juin 2020

Il fait beau, le printemps est en avance, je me prépare pour la belle saison.

Rapperswil/SG, mars 2022

LA BUSE VARIABLE

Buteo buteo

Comme son nom l’indique, son plumage est plutôt hétéroclite, allant du brun foncé au blanchâtre, tâché ou pas… Elle est plus facilement identifiable grâce à ses larges ailes et à sa queue arrondie.

Bien qu’étant notre rapace le plus abondant, elle se montre le plus souvent en vol ou perchée sur un piquet au bord des autoroutes. Car elle est méfiante et ne se laisse pas approcher facilement.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Mais toute règle a son exception.

Marais de Sionnet/GE, octobre 2020

Même si les corneilles n’apprécient guère sa présence….

Avully/GE, décembre 2020

…elle s’en va pour mieux revenir.

Marais de Sionnet/GE, janvier 2021

Elle rend parfois visite aux amis du site…

Puplinge/GE, février 2021

…mais elle revient rapidement chez elle.

Marais de Sionnet/GE, février 2021

Marais de Sionnet/GE, janvier 2022

LE SERIN CINI

Serinus serinus

Un petit bec, une grosse tête, du jaune un peu partout, tout au moins pour le mâle, impossible de se tromper.

Il est, paraît-il, assez familier. Pourtant, nous ne l’avons pas vu souvent. Notre première rencontre n’est pas vraiment une réussite…

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Par la suite, ce fut nettement meilleur.

Zermatt/VS, juillet 2020

Eau Morte/GE, février 2021

Que faisait-il dans les vignes ? Il n’y a plus de raisin à cette époque de l’année !

La Feuillée/GE, novembre 2021

LA ROUSSEROLLE VERDEROLLE

Acrocephalus palustris

Je ressemble tellement à ma cousine effarvatte que même les experts se trompent parfois, surtout quand je me tais et qu’ils ne peuvent pas m’identifier à mon magnifique chant.

Mais j’ai les pattes plus claires et je suis donc verderolle…

Bords de la Seymaz/Choulex/GE, mai 2020

LE FULIGULE MORILLON

Aythya fuligula

Ils sont presque tous partis pour leur terre natale, la Sibérie. Mais il y en a toujours quelques uns qui se plaisent en Suisse…

C’est le moment pour les photographier. En été, le mâle perdra son beau miroir blanc.

Réserve des Grangettes/VD, mai 2020

Voilà qui est fait. On ne le reconnaît presque pas. Madame, elle, n’a guère changé…

Bever/GR, septembre 2020

Mais le naturel revient au galop.

Bords du Rhône, Peney/GE, novembre 2020

Bof, que du noir et du blanc, dites-vous ? Erreur, il faut savoir regarder.

Ile Rousseau/GE, novembre 2020

Port Choiseul/GE, décembre 2020

LA PIE-GRIÈCHE ÉCORCHEUR

Lanius Collurio

Avec un nom pareil, pas étonnant qu’on lui prête les pires turpitudes, tout au moins dans la version française. Pourtant, il est l’un de nos plus jolis passereaux et il n’est dangereux que pour les sauterelles et autres petits insectes…

À peine arrivée en Suisse, elle a déjà droit à un portrait.

Giardino magico/Bellinzona, mai 2020

C’est toujours le mâle qui se laisse admirer facilement. Serait-il un brin vaniteux ?

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Peut-être seulement jaloux ! Il a fallu de la persévérance pour qu’il nous montre sa compagne.

La Feuillée/GE, juin 2021

Enfin, les voilà ensemble.

Une fois seule, elle a bien voulu tourner la tête.

La Feuillée/GE, mai 2023

Mais le mâle n’a pas tardé à revenir…

…et ce qui devait arriver, arriva.

La Feuillée/GE, juillet 2023

LA SITTELLE TORCHEPOT

Sitta europaea

Son bandeau noir sur l’oeil, son dos gris ou bleuté selon la lumière, sa poitrine orangée la rendent impossible à confondre avec un autre oiseau.

Mais tout en étant commun chez nous, elle n’est pas facile à observer car elle évolue dans les sous-bois. Il faut savoir attendre qu’elle se décide à monter le long d’un tronc, comme un pic…

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Ou avoir un peu de chance, un matin tôt, même en contre-jour.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Quelques mois plus tard, aux Grisons, les meilleures conditions étaient réunies.

Val Roseg/GR, septembre 2020

LE MOINEAU CISALPIN

Passer italiae

Suis-je une espèce à part entière ou une sous-espèce ou encore un hybride ?

Peu importe. J’existe !

Giardino magico, Bellinzona, mai 2020

Ma calotte brune me différencie de mon cousin, le moineau domestique. La sienne est noire.

Intragna/TI, avril 2021

LA PIE BAVARDE

Pica pica

Jadis commune dans les cieux de Romandie, elle se fait rare. Leur vol élégant, aux reflets métalliques, et leurs jacassements incessants nous manquent un peu.

Heureusement, elle est revenue nous dire bonjour, l’espace d’un instant.

Plan-les-Ouates, GE, décembre 2020

Il nous a fallu du temps pour les revoir ailleurs.

Marais de Sionnet/GE, mars 2021

Et puis, les amis sont venus au secours du site.

Puplinges/GE, juin 2021

Cimalmotto/TI, octobre 2021

La revoilà dans un jardin genevois.

Aïre/GE, avril 2022

Mais c’est indéniablement en vol que nous pouvons admirer toute la nuance de ses couleurs.

Réserve d’Auried/FR, juin 2022