LE CERF ÉLAPHE

Cervus elaphus

Timide comme une biche… Vous connaissez l’expression. Seul le rut fait sortir le mâle de sa cachette forestière, où il vit depuis qu’il a été chassé des plaines par la pression humaine.

Parc national/GR, Stabelchod, octobre 2020

Mais sa réputation d’animal farouche et cachottier est-elle vraiment justifiée? Pas vraiment…

Celui-ci se prenait peut-être pour un canard.

L’ACCENTEUR MOUCHET

Prunella modularis

Il ressemble à un moineau, mais ce n’en est pas un… C’est pour cette raison qu’il passe presque inaperçu. Pourtant, ses fines nuances de gris devraient attirer notre attention.

Giardino magico/TI, octobre 2020

Un matin, au milieu de tourterelles turques et corneilles, moineaux et quelques mésanges, le voilà refaire son apparition.

Plan-les-Ouates/GE, novembre 2020

LA CORNEILLE MANTELÉE

Corvus corone cornix

Elle ne fréquente guère la Suisse romande, la coquine. Celle-ci parle italien, mais elle n’a pas pu échapper à l’antenne tessinoise du site.

Giardino magico, Bellinzona, octobre 2020

Elle n’est pas rare, bien au contraire. Il fallait seulement penser à la photographier.

LE LAC DES VERNES

Meyrin, cité satellite de Genève, 20000 habitants, des gratte-ciels, une circulation plutôt dense…

Pourtant, au milieu de tout cela, un petit bassin de rétention des eaux de pluies est devenu un lac entouré de roseaux et de bosquets. bordé par un chemin agréable allant d’un observatoire à une plateforme, d’une passerelle à un point de vue.

En cette période de l’année les foulques et les grèbes castagneux sont les maîtres des eaux.

Mais dans un coin ou l’autre vous pouvez admirer le canard souchet ou la sarcelle d’hiver. Même les poules d’eau, si timides d’habitude, se montrent volontiers.

Et puis, cerise sur le gâteau, les roselières cachent le butor étoilé que tout le monde cherche et que peu ont la chance d’apercevoir…

Le pouillot véloce a colonisé chaque arbuste du coin.

Mais avec un peu de chance, vous allez rencontrer le pic épeiche, la bergeronnette des ruisseaux, quelques rousserolles effarvattes, la bécassine des marais et même un troglodyte mignon…

Une faune incroyable au milieu du béton !

LE TROGLODYTE MIGNON

Troglodytes troglodytes

Je suis minuscule, farouche et cachottier. Aujourd’hui, j’avais envie d’un brin de soleil et je suis sorti de mon sous-bois.. Vous étiez là. Bravo !

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Auto-portrait genevois…

Lac des Vernes/GE, novembre 2020

…et tessinois.

Laghetto di Gudo/TI, mars 2021

LE CANARD SOUCHET

Spatula clypeata

J’ai pris de l’avance… A cette époque de l’année, je devrais être encore en plumage d’éclipse, alors que j’ai pratiquement déjà retrouvé mes belles couleurs de séducteur.

Barrage de Verbois/GE, octobre 2020

Autre endroit, autres lumières.

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Mon malheureux rival est encore en eclipse. Autant profiter de mes splendides couleurs pour séduire madame.

Lac des Vernes/GE, novembre 2021

Elle tente de s’enfuir. Mais je vais la rattraper.

Flachsee/AG, mars 2022

LE CANARD PILET

Anas acuta

Il n’y a aucun doute. Je suis un canard de surface.

Oui, mais lequel ? Le pilet, parbleu ! Dans sa version de plumage internuptial.

Embouchure du Mujon/Yverdon/VD, octobre 2020

Je suis plus facile à reconnaître lorsque je me pare de mes plus beaux atours.

Réserve de Cudrefin/VD, novembre 2020

Embouchure du Mujon/VD, mars 2021

Klingnauer Stausee/AG, janvier 2022

LA BERGERONNETTE DES RUISSEAUX

Motacilla cinerea

Vous pouvez me confondre avec d’autres bergeronnettes, d’autant plus que je suis farouche et je ne me montre pas facilement. Mais, même si en période internuptiale, je perds ma typique bavette noire, je garde toujours mes pattes rosâtres…

Bever/GR, octobre 2020

Et je ne cesse jamais de bouger.

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Je suis donc difficile à photographier. Même de tous près.

Champ-Pittet/VD, novembre 2020

Là, vous avez réussi !

Barrage de Verbois/GE, décembre 2020

Je parie que vous ne saviez pas que j’aime le poisson !

Barrage de Verbois/GE, février 2022