LE CREUX DE TERRE

Le voyageur pressé ne se doute de rien… Des prairies et des grandes cultures au bord de l’autoroute, quelques villages collés l’un sur l’autre, ou presque.

Celui qui pose sa voiture et fait quelques pas pénètre dans un bosquet qui cache deux étangs où évolue une multitude d’oiseaux.

En ce soir de mi-juillet, nous ne sommes pas seuls, loin de là. De nombreux passionnés profitent des deux observatoires et des bons coins aménagés au bord de l’eau. Longues vues et gros téléobjectifs sont de mise.

Un vrai paradis. Hérons cendrés et pourprés, grande aigrette, grands cormorans tiennent compagnie à un cygne nonchalant. Mais aussi grives litornes, étourneaux sansonnets et chardonnerets élégants et ce n’est pas exhaustif.

Dans l’étang principal, la foulque macroule s’en prend, à son habitude, à tout le monde.

Ce qui ne semble guère émouvoir canards chipeaux, grèbes castagneux et fuligules nyroca.

Les limicoles ne sont pas là. Ce n’est pas encore la saison. Une raison de plus pour revenir.

Une réponse sur “LE CREUX DE TERRE”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *