L’AIGRETTE GARZETTE

Egretta garzetta

Plus commune sous d’autres cieux, elle est plutôt rare chez nous. Il a fallu que l’on vide le plan d’eau de Verbois, ce qui arrive tous les trois ou quatre ans, pour qu’elle se montre enfin, de loin.

Ses plumes ornementales indiquent qu’un compagnon ou une compagne est le bienvenu…

Le lendemain, compagnes et compagnons étaient tous ensembles. Nous en avons compté onze.

Un dernier tour matinal. Les lumières changent.

Barrage de Verbois/GE, mai 2021

Nous nous apprêtions à ranger boîtiers et objectifs lorsqu’elle est apparue à quelques mètres de nous, trois ou quatre, tout au plus, totalement indifférente à notre présence. Tellement près, qu’elle n’a jamais voulu entrer dans nos photos…

Klingnauer Stausee/AG, janvier 2021

LE MARTINET NOIR

Apus apus

Je parie que vous l’ignoriez, tout comme moi… Il passe sa vie en l’air, où il fait sa toilette, il s’accouple et il dort. Il ne se pose que pour couver ses oeufs.

Alors, avouez-le, c’est un véritable exploit de le photographier !

Marais de Sionnet/GE, mai 2021

C’est beaucoup plus facile si vous savez où ils ont leurs nids…

Bolken/SO, juillet 2022

LA GUIFETTE LEUCOPTÈRE

Chlidonias leucopterus

“Miroir, miroir magique, dis-moi qui est la plus belle parmi les guifettes “

C’est toi, la guifette leucoptère. Ton manteau d’un noir profond contrastant avec ta queue d’un blanc immaculé, l’élégance de ton vol te confèrent une silhouette incomparable.

Barrage de Verbois/GE, mai 2021

LA GUIFETTE NOIRE

Chlidonias niger

En cette fin d’après-midi, la chasse doit être bonne. Des dizaines de guifettes et des sternes sillonnent le ciel, piquent vers la surface de l’eau pour mieux rebondir. Pas facile de les identifier : elles apparaissent dans nos jumelles pour mieux disparaitre un instant après…

Je suis une guifette noire, me chuchote celle-ci à une oreille.

Elle a raison. Sa tête noire, son dos uniformément gris ou noirâtre, son bec et ses pattes sombres sont typiques de sa période nuptiale.

L’autre ne m’a rien dit. Mais la calotte noire et la tache sombre à côté de la poitrine désignent un adulte en livrée internuptiale.

Barrage de Verbois/GE, mai 2021

LA GUIFETTE MOUSTAC

Chlidonias hybrida

Déjà, elle est difficile à cadrer… Puis, allez distinguer une sterne pierregarin d’une guifette moustac.

Le gris foncé de la poitrine et du dos, ainsi que la queue assez plate, nous ont fait opter pour la deuxième.

Barrage de Verbois/GE, mai 2021

LE MONTICOLE DE ROCHE

Monticola saxatilis

Nous étions partis au Tessin pour dénicher et photographier son confrère, le monticole bleu. Ayant réussi notre mission, nous dormions sur nos lauriers.

Tous ? Pas tout à fait. L’un de nous veillait…

Giardino magico, Bellinzona, avril 2021

LE PIPIT À GORGE ROUSSE

Anthus cervinus

Je suis un oiseau discret. J’aime passer inaperçu et je fais tout pour. Mais mon plumage coloré, surtout en période nuptiale, me joue parfois des tours.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

LE PHRAGMITE DES JONCS

Acrocephalus schoenobaenus

Un mouvement capté par ma pupille gauche… Le temps de tourner la tête et déjà une ombre indéfinissable disparait dans les roseaux.

Une fois, deux fois, trois fois. Cela risque de devenir énervant. Mais la patience est la vertu des sages.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

LA MAROUETTE PONCTUÉE

Porzana porzana

La roselière, où elle vit cachée, à l’abri des regards indiscrets, est son royaume. Lorsqu’elle la quitte, en explorant ses abords immédiats, ce n’est que pour mieux y retourner à la moindre alerte.

Celle-ci devait être en confiance. Chaque jour, elle se promenait sur la berge, tête baissée et queue dressée. Elle savait pourtant que de dizaines d’objectifs épiaient chacun de ses mouvements.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

Selon les spécialistes de Vögelwarte, elle ne devait pas être là. Et pourtant, elle s’est promenée sur la berge pendant des longues minutes. Elle se trouvait peut-être belle dans la glace réfléchissante de la lagune.

Réserve des Grangettes/VD, mars 2022

LE FAUCON DE KOBEZ

Falco vespertinus

Chez nous, on ne le voit, parait-il, qu’en mai, lorsqu’il a terminé sa longue migration en Afrique, sur la piste des crickets.

Cela tombe bien, nous sommes en mai !

Sant’Antonino/TI, mai 2021

Il nous reste quelques semaines pour dénicher le mâle.

C’est raté !

Deux ans ont passé. Contentons-nous de cette magnifique femelle.

Tout d’abord le professeur…

…puis l’élève.

Laghetto di Gudo/TI, avril 2023

Quant à Monsieur, il s’est fait désirer, mais il a fini par tomber dans notre escarcelle, même s’il n’a pas encore revêtu son plumage d’adulte.

Une superbe femelle lui tenait compagnie.

Laghetto di Gudo/TI, mai 2023

Et, lorsque nous pouvions penser à une exclusivité tessinoise, le voilà qu’il traverse la Sarine !

Grosses Moos/BE, mai 2023