LE BLONGIOS NAIN

Ixobrychus minutus

Il pèse tout de même environ 150 grammes. Comment fait-il pour se hisser délicatement tout en haut sur la tige d’un frêle roseau ?

Un véritable acrobate.

*cliquez sur l’image

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

Si les adultes sont difficiles à photographier, que dire des immatures qui ne quittent jamais leurs roseaux protecteurs ?

Creux-de-Terre/VD, août 2020

Immobile ou presque, cachée dans un buisson en bord de roselière, elle croyait échapper à nos regards. Son cou reptilien se dépliant à la recherche d’un poisson a crée un éclair de lumière qui l’a trahie.

Bolla Rossa/TI, juin 2022

De retour au Tessin en 2023, elle est toujours là, au même endroit. Est-ce la même ? Va savoir…

Bolla Rossa/TI, avril 2023

Le mâle, quant à lui, fréquente les roselières genevoises.

Lac des Vernes/GE, mai 2023

Se rencontreront-ils un jour ?

Quant à moi, je suis finalement parvenu à le saisir en vol.

Lac des Vernes/GE, mai 2023

Patrick, juste au moment du décollage.

LE PIGEON COLOMBIN

Columba oenas

Un pigeon qui niche dans les trous d’arbres laissés libres par les pics… On aura tout vu dans cette nature surprenante.

Mais cet oiseau un peu timide ne se laisse pas voir facilement. Quand il picore au sol, il est souvent caché par les herbes, quand il se repose c’est presque toujours là-haut, sur une branche en contre-jour.

Enfin, nous sommes parvenus à lui voler quelques images.

Marais de Sionnet/GE, février 2021

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

L’HYPOLAÏS POLYGLOTTE

Hippolais polyglotta

Il lui arrive d’imiter le chant d’autres oiseaux, ce qui lui a valu son drôle de nom.

Bien que plutôt discret, son dessous jaune lui joue un tour et nous permet de l’apercevoir.

Marais de Sionnet/GE, juin 2020

Une année a passé. Nous avons fait des progrès.

Marais de Sionnet/GE, juin 2021

Nous continuons d’en faire…

La Feuillée/GE, mai 2022

Marais de Sionnet/GE, mai 2023

LE MARTINET PÂLE

Apus pallidus

En Suisse, le martinet pâle ne parle que l’italien.

Confortablement installé dans les vieux murs de son église, il n’a jamais voulu les quitter. Il est vrai que Locarno est une charmante petite ville où l’on trouve tout ce qu’il faut.

Locarno/TI, juin 2020

LA FAUVETTE DES JARDINS

Sylvia borin

Paul Géroudet écrivait dans son guide d’identification des oiseaux « brunâtre, sans taches, insignifiante »…

Certes. Pas de couleurs éclatantes. Mais une tendresse certaine.

Sempach/LU, juin 2020

LA GRIVE LITORNE

Turdus pilaris

La plus colorée de nos grives vit généralement en groupe. Mais nous sommes en période de reproduction et elle s’est isolée, à la recherche d’un peu de calme…

Réserve Baldeggersee/LU, juin 2020

Ailleurs, un immature apprécie également un peu de solitude.

Sempach/LU, juin 2020

La glace est brisée. La voilà en Suisse romande.

Creux de Terre/V,D juillet 2020

Elle nous narguait, perchée sur son arbre, en plein contre-jour. Mais les appareils modernes font des miracles !

Klingnauerstausee/AG, juin 2022

LE MOINEAU FRIQUET

Passer montanus

Nous avons pris notre temps… Mais le cousin montagnard de nos moineaux domestiques fait enfin son apparition.

Réserve de Baldereggsee/LU, juin 2020

La voie est désormais tracée.

Marais de Sionnet/GE, octobre 2020

Inkwilersee/SO, août 2021

Klingnauer Stausee/AG, janvier 2022

LE CHOCARD À BEC JAUNE

Pyrrhocorax graculus

Incroyable acrobate, le chocard dessine dans les airs piqués, vrilles et loopings, avant de remonter vers les sommets grâce aux courants ascendants.

De temps en temps, une petite pause s’impose.

Bosco Gurin/TI, février 2020

Bosco Gurin/TI, mars 2021

Surtout s’il a un pique-niqueur dans le coin…

Jungfraujoch/BE, septembre 2021

Une séquence valaisanne à 3000 mètres d’altitude.

Gornergrat/VS, mars 2022

L’OIE CENDRÉE

Anser anser

Je suis l’ancêtre de toutes les oies domestiques et je suis difficilement reconnaissable de mes descendants, car chez nous, le sauvage, le domestique et même l’hybride se mélangent volontiers…

Sempach/LU, juin 2020

Un matin, très tôt, j’avais envie de saluer le brouillard.

Réserve de Cudrefin/VD, octobre 2020

Mais je préfère que le soleil dore mes plumes.

Réserve de Fanel/BE, mars 2021

C’est la période de la migration. Je suis partout et vous pouvez m’admirer facilement.

Uznach/SG, mars 2022

La descendance semble assurée.

Creux-de-Terre/VD, avril 2023

LE GOBEMOUCHE GRIS

Muscicapa striata

Son plumage très discret n’attire guère l’attention, non seulement des insectes qu’il pourchasse en vol, mais aussi de l’observateur.

Une première rencontre, en juin 2020, au Tessin, dissimulé dans les feuillages, suivie d’une deuxième un peu plus tard, à Genève, en plein contre-jour. Deux photos quelconques, qui étaient là uniquement pour témoigner de son existence.

Ce n’est plus le cas, car dans le domaine de la photo animalière, la patience paie toujours.

Cevio/TI, mai 2021

Après une escale tessinoise, le voici à Genève.

Marais de Sionnet/GE, juin 2021

Une longue absence. Il était temps de le revoir. A quelques jours d’intervalle, lieux et photographes différents…