LE CREUX DE TERRE

Le voyageur pressé ne se doute de rien… Des prairies et des grandes cultures au bord de l’autoroute, quelques villages collés l’un sur l’autre, ou presque.

Celui qui pose sa voiture et fait quelques pas pénètre dans un bosquet qui cache deux étangs où évolue une multitude d’oiseaux.

En ce soir de mi-juillet, nous ne sommes pas seuls, loin de là. De nombreux passionnés profitent des deux observatoires et des bons coins aménagés au bord de l’eau. Longues vues et gros téléobjectifs sont de mise.

Un vrai paradis. Hérons cendrés et pourprés, grande aigrette, grands cormorans tiennent compagnie à un cygne nonchalant. Mais aussi grives litornes, étourneaux sansonnets et chardonnerets élégants et ce n’est pas exhaustif.

Dans l’étang principal, la foulque macroule s’en prend, à son habitude, à tout le monde.

Ce qui ne semble guère émouvoir canards chipeaux, grèbes castagneux et fuligules nyroca.

Les limicoles ne sont pas là. Ce n’est pas encore la saison. Une raison de plus pour revenir.

LE HIBOU MOYEN-DUC

Asio otus

Nous étions passés par là au moins une demi-douzaine de fois, sans apercevoir quoi que ce soit.

Puis, un soir, la silhouette de la mère, moins cachée que d’habitude, a attiré notre attention… Le plaisir d’observer, jour après jour, les deux oisillons grandir.

Plan-les-Ouates/GE, juillet 2020

Ils ont désormais quitté le nid, pour se percher sur un arbre. Ils seront bientôt parés à l’envol.

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Plan-les-Ouates/GE, juillet 2020

Tout ce beau monde est parti depuis longtemps… Il en a fallu du temps pour le revoir !

Gletterences/FR, janvier 2022

Oiseau nocturne par excellence, le jour il se repose dissimulé dans un arbre. Son plumage brun-jaune rappelle l’écorce de son abris et lui offre un bon camouflage. Pas cette fois-ci.

LA NIVEROLLE ALPINE

Montifringilla nivalis

Moineau des cimes, la niverolle aime la neige et les conditions atmosphériques difficiles… Elle ne descend presque jamais plus bas que 1500 mètres et il lui arrive de passer la nuit à plus de 3000.

Zermatt/VS, février 2020

Une bien longue absence. Il était temps qu’elle fasse une nouvelle apparition ! Au Tessin, cette fois-ci et plutôt réussie.

LE MILAN ROYAL

Milvus milvus

Bien qu’en expansion constante, cet élégant rapace, à la queue fortement échancrée et aux taches claires sous les ailes, si typiques, parle plutôt suisse allemand.

Mais il a fallu revenir en Suisse romande pour réussir une première photographie. Rien d’extraordinaire, mais ce n’est que le commencement.

Marais de Sionnet/GE, décembre 2020

Une brève escapade. C’est plus facile là où ils sont nombreux.

Altstätten/SG, août 2021

En vol, il est déjà beau. Mais quand il se pose, il est tout simplement magnifique !

Inkwilersee/SO, septembre 2021

Ce jour-là, il nous en a mis plein la vue.

Flachsee/AG, décembre 2021

Nous ignorions que le mieux allait venir.

Réserve d’Auried/FR, juin 2022

LE PIC VERT

Picus viridis

Un pic reste un pic.

Zermatt/VS, juillet 2020

Mais celui-ci, contrairement à ses cousins, n’aime pas trop les arbres, qu’il fréquente uniquement pour y creuser son nid. Il préfère rester à terre, où il pourchasse les fourmis avec une habileté diabolique.

Lac des Vernes/GE, novembre 2020

Malgré tout, les arbres gardent leur attrait.

Marais de Sionnet/GE, avril 2021

Décidément, il ne veut pas faire comme tout le monde.

Puplinge/GE, mai 2021

Aïre/GE, avril 2022

Mangeur de fourmis ? Sans aucun doute.

Parco della Pace/Locarno, mai 2022

L’HIRONDELLE DE FENÊTRE

Delichon urbicum

Dansant élégamment dans les airs, elle paraît noire et blanche, mais lorsque vous arrivez à la voir de près, ses reflets bleuâtres apparaissent clairement.

Cela tombe bien. Celle-ci s’était frottée à un cycliste.

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Bellinzona/TI, juin 2020

Une nouvelle génération s’annonce.

Sementina/TI, juillet 2023

Valle Lavizzara : la voute du barrage du Sambuco et ses prises artificielles d’escalade ont été, ces dernières années, le terrain de jeu des Hirondelles de rochers. Même prise, hirondelle différente !

Mais revenons à des habitats plus courants pour notre hirondelle : un milieu rural et des murs de maisons où accrocher leurs nids.

Des dizaines et des dizaines d’oiseaux volent au-dessus de nos têtes. Rapides et changeant constamment de direction, ils fuient nos objectifs. Heureusement, de temps en temps, ils ressentent le besoin de se poser.

LE MERLE À PLASTRON

Turdus torquatus

Mon premier apparut, il y pas mal d’années, dans le parc national italien. Mon deuxième se dévoila quelques mois plus tard au Creux-du-Van. Il m’a fallu de nombreuses années pour apercevoir mon troisième.

Jschalp/GR, juin 2020

Une rencontre avec lui se mérite, car il vit en altitude. Il a fallu trois ans pour l’immortaliser à nouveau. Et, cette fois-ci, je n’étais même pas là ! Merci aux amis du site.

Bougnonne/VS, juin 2023

L’HIRONDELLE DES ROCHERS

Ptyonoprogne rupestris

Hirondelle rustique, hirondelle des fenêtres, hirondelles des rochers… Relativement faciles à observer en vol, beaucoup plus difficiles à surprendre sur leur perchoir de quelques instants.

Jschalp/GR, juin 2020

Celle-ci avait décidé de se reposer sur le mur de grimpe d’un barrage tessinois.

Diga del Sambuco/TI, août 2020

Ils ont faim et ils le font savoir. C’est dur d’être maman !

Disentis/GR, juillet 2021

Même barrage, d’autres photographes…

Il nous a fallu du temps pour la saisir en vol !

Diga della Pepa/TI, avril 2024

LE COUCOU GRIS

Cuculus canorus

« Cucù, cucù, l’aprile non c’è più, è ritornato maggio al canto del cucù »…

Nous sommes déjà en juin et, pour la première fois en Suisse, je parviens à admirer cet oiseau qui se dérobe sans cesse, victime de sa mauvaise réputation.

Réserve de Cudrefin/VD, juin 2020

La glace a été brisée. Voici la version tessinoise.

Bolla Rossa/TI, mai 2021

Et celle genevoise.

Marais de Sionnet/GE, juin 2021

Ce n’est pourtant que les premiers jours d’avril, mais il est déjà la.

Marais de Sionnet/GE, avril 2023

LE GRIMPEREAU DES JARDINS

Certhia brachydactyla

Des jardins ou des bois ? Tout est question d’une ongle, plus ou moins longue chez l’un des deux… Alors laissons cette question aux experts.

Le nôtre grimpait sur un tronc d’arbre d’un jardin genevois, Tout doute est donc dissipé !

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Grand-Lancy/GE, juin 2020

Mais voyons-le de plus près.

Port Choiseul/GE, janvier 2021

Puplinge/GE, février 2021

Il est bien présent chez nous. Toutefois, il fait tout pour se faire oublier. Lorsque nous arrivons à le surprendre, il fait très rapidement le tour de son tronc pour mieux disparaitre. Cette fois-ci, il n’a pas réussi.