Emberiza hortulana
Je suis rare, même rarissime, au bord de l’extinction selon les experts. Pourtant, je fais de la résistance.
Me voici le même jour à Genève…
La Feuillée/GE, avril 2023
…et au Tessin.
Piano di Magadino/TI, avril 2023
Le monde de nos oiseaux
Lullula arborea
Apercevoir des alouettes en vol c’est une chose relativement facile, les observer de près ou les photographier c’est une autre paire de manche, tant ces petits oiseaux sont toujours en mouvement ou se dissimulent parfaitement dans les plis du terrain.
Alors, distinguer une alouette lulu de sa cousine l’alouette des champs, qu’elle fréquente d’ailleurs, n’est pas une sinécure. Ci-dessous, la tache noire et blanche sur le bord de l’aile fait la différence. Le fait qu’elle soit perchée sur un piquet que ses cousines ne fréquentent guère est également un autre indice. Il s’agit bien d’une alouette lulu.
Signal de Bernex/GE, mai 2021
Lymnocryptes minimus
Bande sombre au sommet de la tête, bec court, rayures dorées sur dessus. il n’y a aucune doute, je suis une bécassine, mais je suis sourde.
Je ne suis pas facile à voir, encore moins à photographier. Mes compliments à celle ou à celui qui y est parvenu !
Foce del Vedeggio/TI, avril 2023
Cisticola juncidis
Les experts déterminent sa présence par son chant, car elle est difficile à voir par son habitude de se cacher dans les herbes à haute tige et les roseaux. De plus, elle n’est pas du tout commune dans nos contrées.
Christine et moi-même l’avions vue uniquement en Camargue. Elle fait son entrée sur le site grâce à Patrick.
Marais de Sionnet/GE, février 2021
Lacerta bilineata
Trente grammes, peut-être quarante, de couleurs condensées, particulièrement vives en période de reproduction. Le lézard vert est certainement le plus joli de tous ses confrères présents en Suisse.
Il fait une entrée tardive sur le site, mais le fameux dicton est particulièrement approprié en ce qui le concerne. Mieux vaut tard que jamais…
Réserve de Laconnex/Moulin-Vert/GE, avril-juin 2020
La route est désormais ouverte…
Giardino magico, Bellinzone, avril 2023
Cyanecula svecica
Des longues heures d’observation, jour après jour, au marais de Sionnet, dans l’espoir d’apercevoir le bleu cobalt du mâle. Espoir déçu, je suis toujours rentré bredouille. J’ai dû me rendre en Espagne pour enfin pouvoir l’admirer. Mais ceci est une autre histoire…
Autres lieux, autres observateurs. Il a fallu attendre l’arrivée d’Anne-Claude et de Patrick. Mâle et femelle, je vous en prie.
Lac des Vernes/GE, mars 2021
Lac des Vernes/GE, avril 2021
Mais revenons au commencement de cette belle histoire. Le marais de Sionnet reprend sa place. Ce n’est toujours pas moi qui l’a vu, mais peu importe. Il est magnifique !
Marais de Sionnet/GE, mars 2025
Aythya marila
Ce jour-là, le plan d’eau était très fréquenté. Des dizaines et des dizaines de morillons et de milouins, un peu moins de grèbes huppés et castagneux, quelques cygnes et les sempiternelles foulques macroules. Des couples de chipeaux par ici et par là.
Parmi tous ces canards se dissimulait la perle rare, une femelle solitaire. Pas évident de la dénicher…
Barrage de Verbois/GE, mars 2023
La revoilà, tout au fond, dissimulée dans la brume et le contre-jour. Le mal, lui, est un peu moins discret.
Lachen/SZ, février 2024