LE CANARD DES BAHAMAS

Anas bahamensis

Ils ne devraient pas être là, car ils vivent ailleurs. Mais, même parmi les oiseaux, il y a des émigrants…

Ile Rousseau/GE, novembre 2020

Trois ans plus tard, il a changé d’endroit. Il n’est guère le bienvenu, car colverts, foulques et goéland leucophée le chassent avec plus ou moins de vigueur. Mais il semble pas ne s’en soucier…

Lac des Vernes/GE, mai 2023

LE FULIGULE MORILLON

Aythya fuligula

En hiver, il colonise les eaux de nos lacs, parfois au large, parfois dans les ports, par des dizaines, voir des centaines de couples. Impossible de confondre le mâle, huppe au vent, tout de noir et blanc vêtu, avec d’autres canards qu’il côtoie. La femelle, elle, est plus terne, habillée d’un brun plus ou moins nuancé. Mais comme elle ne quitte guère son compagnon, elle est aussi facile à identifier.

Sa fréquence décourage l’objectif. Mais parfois, la lumière s’en mêle.

Ile Rousseau/GE, novembre 2020

En début d’été, les Morillons se font plus rares. La plupart d’entre-eux ont migré vers le nord.

Mais quelques couples nichent chez nous. Ils ne sont pas nombreux et il est difficile d’apercevoir leurs poussins. Nous avons eu cette chance.

LE BUTOR ÉTOILÉ

Botaurus stellaris

Plusieurs jours et plusieurs heures passés à parcourir les roseaux du lac à la jumelle, à sa recherche. En vain. Puis nous avions renoncé, persuadés que nous étions qu’il avait quitté le coin.

Et bien, non. Les rencontres inattendues sont toujours les plus belles !

Lac des Vernes/GE, novembre 2020

Quelques mètres séparent un bloc de roseaux d’un autre, peut-être plus confortable. Histoire d’une dizaine de secondes en terrain découvert. J’étais là !

Lac des Vernes/GE, février 2021

Oiseau furtif par excellence, au camouflage parfait, nous l’avions deviné et même tenté de photographier, en vain, dans les roseaux d’Inkwilersee. Ce n’était que partie remise. Ce jour-là il a peut être cru que le brouillard lui permettait de se pavaner…

Observatoire de Champ-Pittet/VD, janvier 2022

En toute simplicité !

Inkwilersee/SO, mars 2022

L’un de nous était là pour lui voler l’une ou l’autre de ses attitudes. Ou alors, devinant la présence du photographe, l’envie lui a pris de se pavaner quelques instants.

Pointe-à-la-Bise/GE, janvier 2023

C’est connu. Lorsqu’on aime un endroit, on y reste !

LA RÉMIZ PENDULINE

Remiz pendulinus

Ils m’ont donné un drôle de nom. Dieu sait où ils ont été le chercher. Je ne suis qu’une petite mésange vagabonde difficile à apercevoir.

Bolle di Magadino/TI, novembre 2020

Bravo, vous avez réussi !

Mais là, vous exagérez.

LA SPATULE BLANCHE

Platalea leucorodia

Certes, elle n’arbore pas ses splendides couleurs nuptiales, mais elle reste un oiseau étrange, assez rare à admirer chez nous.

Creux-de-Terre/VD, octobre 2020

LA TADORNE DE BELON

Tadorna tadorna

Drôle d’oiseau… Un mélange entre canard et oie. Mais ses couleurs sont splendides et la rendent unique et facile à reconnaître.

Creux-de-Terre/VD, octobre 2020

Et, si vous n’êtes pas convaincus, regardez-la de tout près.

Plage du Reposoir, décembre 2020

LE CANARD SIFFLEUR

Mareca penelope

Dans cette lumière blafarde d’un après-midi nuageux d’automne, je ne suis pas à mon avantage. Toutefois, j’ai le mérite d’être là pour que vous puissiez m’admirer.

La Sauge/VD, grand étang, octobre 2020

Quelques rayons de soleil et c’est déjà mieux.

Barrage de Verbois/GE, novembre 2020

Barrage de Verbois/GE, février 2022

Ils étaient une trentaine à barboter dans un pré. L’arrivée d’un promeneur les a fait enfuir. Tous ? Non. Un couple a dû payer sa dîme.

Flachsee/AG, mars 2022

LE BUSARD DES ROSEAUX

Circus aeruginosus

Soudain l’étang s’agite, sarcelles, chipeaux et colverts s’envolent. Aucun doute, le busard des roseaux est en train de passer par là…

Creux-de-Terre/VD, octobre 2020

A-t-il vu sa pitance ?

Creux-de-Terre/VD, mars 2021

Aujourd’hui, il frôle la roselière, d’un vol lent et louvoyant. Puis, il reprend un peu de hauteur, l’espace d’un instant, pour mieux replonger dans le marais. J’aperçois ses ailes s’agiter entre les tiges des roseaux. Quelques moments plus tard, le voilà reparti. Pas de billet à payer pour un tel spectacle, seulement de la patience.

Creux-de-Terre/VD, avril 2021

Après le mâle, c’est à la femelle de se mettre en valeur.

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

Serait-il jaloux ? Voilà Monsieur de retour dans toute sa splendeur.

Creux-de-Terre/VD, juin 2022

LA PANURE À MOUSTACHES

Panurus biarmicus

Nous ne l’avions vue qu’en volière. Voilà qu’un beau jour un mouvement dans les roseaux bordant la digue attire notre attention. Un couple de panures à moustaches s’agite devant nous, à quelques mètres. Deux longues minutes du pur bonheur.

Réserve de Cudrefin/VD, octobre 2020

Une semaine plus tard, le mâle ne jouait plus à cache-cache…

Réserve de Cudrefin/VD, novembre 2020

Oiseau discret, il n’est pas toujours aisé à observer. Alors, c’est un véritable bonheur lorsqu’il prend la pose pour le photographe.

Même endroit, autre époque : un mâle cette fois-ci. Quel splendide oiseau !