L’HARLE COURONNÉ

Lophodytes cucullatus

Erreur de migration ou escapade ? Comme aujourd’hui, il existe de plus en plus d’oiseaux en captivité, la deuxième hypothèse me semble la plus probable, d’autant pus que ce canard d’Amérique du Nord migre sur des courtes distances pour échapper aux eaux de son lac qui gèlent.

Martigny/VS, juin 2023

LE CANARD À COLLIER NOIR

Callonetta leucophrys

Il ne parle que l’Espagnol, car il vit en Amérique du Sud. Mais celles-ci ont peut-être appris le Français… Il existe quelques colonies de ce canard dans l’Hexagone, issues certainement d’oiseaux échappés de la captivité.

Martigny/VS, juin 2023

L’AVOCETTE ÉLÉGANTE

Recurvirostra avosetta

L’avocette justifie pleinement son qualificatif. Sa livrée noire et blanche, promenée avec grâce, sur le plan d’eau de ce pré inondé rivalise en séduction avec celle de sa cousine, l’échasse blanche.

Cette migratrice est plutôt rare en Suisse. Profitons donc de l’aubaine pour capturer une image. Dommage qu’elle chasse bien loin de l’objectif, sans jamais vouloir s’approcher.

Lieu dit « Les Quatre-Vingts », Yverdon, mai 2023

LE BRUANT ORTOLAN

Emberiza hortulana

Je suis rare, même rarissime, au bord de l’extinction selon les experts. Pourtant, je fais de la résistance.

Me voici le même jour à Genève…

La Feuillée/GE, avril 2023

…et au Tessin.

Piano di Magadino/TI, avril 2023

L’ALOUETTE LULU

Lullula arborea

Apercevoir des alouettes en vol c’est une chose relativement facile, les observer de près ou les photographier c’est une autre paire de manche, tant ces petits oiseaux sont toujours en mouvement ou se dissimulent parfaitement dans les plis du terrain.

Alors, distinguer une alouette lulu de sa cousine l’alouette des champs, qu’elle fréquente d’ailleurs, n’est pas une sinécure. Ci-dessous, la tache noire et blanche sur le bord de l’aile fait la différence. Le fait qu’elle soit perchée sur un piquet que ses cousines ne fréquentent guère est également un autre indice. Il s’agit bien d’une alouette lulu.

Signal de Bernex/GE, mai 2021

LA FAUVETTE BABILLARDE

Sylvia curruca

Je suis la plus petite des fauvettes. Plutôt discrète, je me cache souvent derrière le feuillage des arbustes denses, ce qui explique que vous ayez mis autant de temps à me photographier.

Lac des Vernes/GE, avril 2023

LA BÉCASSINE SOURDE

Lymnocryptes minimus

Bande sombre au sommet de la tête, bec court, rayures dorées sur dessus. il n’y a aucune doute, je suis une bécassine, mais je suis sourde.

Je ne suis pas facile à voir, encore moins à photographier. Mes compliments à celle ou à celui qui y est parvenu !

Foce del Vedeggio/TI, avril 2023

LA CISTICOLE DES JONCS

Cisticola juncidis

Les experts déterminent sa présence par son chant, car elle est difficile à voir par son habitude de se cacher dans les herbes à haute tige et les roseaux. De plus, elle n’est pas du tout commune dans nos contrées.

Christine et moi-même l’avions vue uniquement en Camargue. Elle fait son entrée sur le site grâce à Patrick.

Marais de Sionnet/GE, février 2021

LA GORGEBLUEU A MIROIR

Cyanecula svecica

Des longues heures d’observation, jour après jour, au marais de Sionnet, dans l’espoir d’apercevoir le bleu cobalt du mâle. Espoir déçu, je suis toujours rentré bredouille. J’ai dû me rendre en Espagne pour enfin pouvoir l’admirer. Mais ceci est une autre histoire…

Autres lieux, autres observateurs. Il a fallu attendre l’arrivée d’Anne-Claude et de Patrick. Mâle et femelle, je vous en prie.

Lac des Vernes/GE, mars 2021

Lac des Vernes/GE, avril 2021

Mais revenons au commencement de cette belle histoire. Le marais de Sionnet reprend sa place. Ce n’est toujours pas moi qui l’a vu, mais peu importe. Il est magnifique !

LE BÉCASSEAU SANDERLING

Calidris alba

Encore un oiseau maritime qui pense que le Léman est une mer… Les vagues qu’il a l’habitude de défier ne son pourtant pas les mêmes.

Il est rare qu’il se pose à l’intérieur des terres. Il fallait être là pour profiter de l’aubaine.

Plage des Eaux-Vives/GE, septembre 2022