Aythya fuligula
En hiver, il colonise les eaux de nos lacs, parfois au large, parfois dans les ports, par des dizaines, voir des centaines de couples. Impossible de confondre le mâle, huppe au vent, tout de noir et blanc vêtu, avec d’autres canards qu’il côtoie. La femelle, elle, est plus terne, habillée d’un brun plus ou moins nuancé. Mais comme elle ne quitte guère son compagnon, elle est aussi facile à identifier.
Sa fréquence décourage l’objectif. Mais parfois, la lumière s’en mêle.
Ile Rousseau/GE, novembre 2020
Klingnauer Stausee/AG, janvier 2022
Barrage de Verbois/GE, mars 2023
En début d’été, les Morillons se font plus rares. La plupart d’entre-eux ont migré vers le nord.
Mais quelques couples nichent chez nous. Ils ne sont pas nombreux et il est difficile d’apercevoir leurs poussins. Nous avons eu cette chance.
Le Grand Canal/VD, juillet 2024