Comment aurions-nous pu le découvrir, sans l’aide de Caroline ?
Perdu au milieu des terres arables et des pâturages, caché par une ceinture d’arbres et des roseaux, ce petit lac, partagé par deux cantons, Berne et Soleure, passe totalement inaperçu. Seuls les habitants du coin et quelques ornithologues expérimentés peuvent le connaître…
Il ne manque pourtant pas de cachet, ce jour-là à l’aube.

Et il n’est pas seulement beau. Aussi bien habité. Blongios nains et crabiers chevelus se cachent dans les deux îles au milieu du lac, avec leur progéniture, les rousserolles effarvattes se montrent des courts instants avant de disparaître dans les roseaux. Quelques grèbes huppés se promènent nonchalants en compagnie d’un couple de cygnes et six cygneaux. Un épervier sème la panique…
Et si, comme nous, vous avez la chance de parcourir ses rivages avec un monsieur très passionné et passionnant, Hans-Peter Äschlimann, qui connaît par coeur tous ses habitants, votre bonheur ne peut être que total, même si le faucon pélerin ne veut pas se montrer ce jour-là.
A découvrir au fil des saisons et au coucher du soleil…