LE LAC LÉMAN

L’hiver se termine, une nouvelle saison s’annonce. Avec elle, nous partirons à la recherche de nouvelles aventures…

Toutefois, les quelques jours qui nous séparent du printemps nous donnent l’ occasion de parler des milliers de canards, plongeurs ou de surface, qui sont venus se reposer sur les eaux du lac Léman, le plus grand des lacs d’Europe occidentale, zone humide d’importance internationale.

Entre décembre et mars, ce fut un vrai régal de partir à leur découverte, jumelles et téléobjectifs prêts à jaillir. Les bons endroits pour le faire sont légion. Becsetailes en a largement fréquenté quelques uns, d’autres restent à explorer, mais le prochain hiver sera bientôt là…

De Genève à Villeneuve, voici nos coins secrets.

  • Pointe à la Bise : un petit coin de paradis, souvent battu par le vent, comme son nom l’indique. Une réserve de Pro Natura avec une tour d’observation très bien conçue, des centaines de canards, mais aussi quelques oiseaux qui viennent jouer dans les arbres et les roseaux que nous surplombons. N’est-ce-pas le roitelet à triple bandeau ?

Des couchers de soleil à coupler le souffle.

  • La nouvelle plage des Eaux-Vives : un minuscule îlot de nature en pleine ville, au milieu des badauds, des coureurs à pieds et des promeneurs de chiens… Un aménagement récent déjà fréquenté par le râle d’eau ou le martin pêcheur.

A quelques pas, parmi les bateaux somnolents de la Nautique, des centaines de couples de nettes rousses se régalent. Parfois un canard mandarin égaré leur rend visite.

  • La plage du Reposoir : un endroit sans prétention, au bord de l’axe routier Genève-Lausanne, à la circulation incessante. Quelques mètres de gazon qu’apprécient la bernache à cou roux ou celle du Canada. Mais aussi, plus inattendu le troglodyte mignon.
  • Port Choiseul : des centaines de morillons et de foulques macroules, des dizaines de grèbes huppés, deux hérons cendrés qui se tiennent toujours au même endroit, un martin-pêcheur qui dispose de quelques bateaux en guise de perchoir… Avec un peu de chance et beaucoup de persévérance, un harle huppé qui, l’espace de quelques jours, est venu rendre visite à ses cousines, les harles bièvres.
  • Le Creux-de-Genthod : en été, il vaut mieux l’éviter. Les filets de perche du restaurant attirent de nombreux Genevois. Mais en hiver, seuls quelques canards fréquentent les lieux, dont des bernaches nonnettes…
  • La Dullive : ce minuscule port près de Gland est la patrie des morillons et des milouins. Il passerait presque inaperçu si le fuligule à bec cerclé n’avait pas pris l’habitude d’y venir jeter un coup d’oeil…
  • Le port de Rolle : ici, les arbres côtoient l’eau. Mésanges, pies et buses variables saluent les nombreux canards venus se reposer dans les eaux calmes du port. Parfois, le chevalier guignette et le troglodyte mignon y font leur apparition. Une héronnière attend ses hôtes…
  • Villeneuve : sa baie abrite toute sorte de canards, certains tout près, d’autres, plus discrets, au large. Son port de l’Ouchettaz attire des hôtes inhabituels, tels l’eider à duvet ou le bécasseau variable.

Le vol incessant des cygnes conduit le regard vers les digues de la réserve des Grangettes toute proche. Quelques pas et vous y êtes…

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