LES BORDS DE L’AIRE

Il y a quelques années, lorsque j’ai découvert cet endroit, il était bien plus sauvage. Dans les bois et les broussailles, le pic épeiche régnait en maître.

Aujourd’hui, l’homme est passé par là. Une table de piquenique par ici, une route carrossable par là… Vous partagez les lieux avec les coureurs à pied, les promeneurs de chiens et les cyclistes.

Toutefois, la nature est toujours là. Il reste quelques bosquets aux chemins à peine dessinés où, faute de pouvoir réaliser des photographies intéressantes à cause de la végétation serrée, vous pouvez observer le pic épeiche ou le vol d’un martin-pêcheur.

Et puis, il y a la rivière, le ruisseau devrais-je écrire. Avant-hier, un héron cendré y a longuement traqué sa proie, indifférent aux gens qui passaient à quelques mètres de lui, et, le jour précédent un milan noir est venu s’abreuver.

Merles, fauvettes à tête noire, mésanges charbonnières, même des geais fréquentent les lieux, sans parler des foulques et des poules d’eau qui batifolent dans la partie endiguée de l’Aire.

Un bien bel endroit à proximité de la ville.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *