LE PIPIT À GORGE ROUSSE

Anthus cervinus

Je suis un oiseau discret. J’aime passer inaperçu et je fais tout pour. Mais mon plumage coloré, surtout en période nuptiale, me joue parfois des tours.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

LE PHRAGMITE DES JONCS

Acrocephalus schoenobaenus

Un mouvement capté par ma pupille gauche… Le temps de tourner la tête et déjà une ombre indéfinissable disparait dans les roseaux.

Une fois, deux fois, trois fois. Cela risque de devenir énervant. Mais la patience est la vertu des sages.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

LA MAROUETTE PONCTUÉE

Porzana porzana

La roselière, où elle vit cachée, à l’abri des regards indiscrets, est son royaume. Lorsqu’elle la quitte, en explorant ses abords immédiats, ce n’est que pour mieux y retourner à la moindre alerte.

Celle-ci devait être en confiance. Chaque jour, elle se promenait sur la berge, tête baissée et queue dressée. Elle savait pourtant que de dizaines d’objectifs épiaient chacun de ses mouvements.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

Selon les spécialistes de Vögelwarte, elle ne devait pas être là. Et pourtant, elle s’est promenée sur la berge pendant des longues minutes. Elle se trouvait peut-être belle dans la glace réfléchissante de la lagune.

Réserve des Grangettes/VD, mars 2022

LE FAUCON DE KOBEZ

Falco vespertinus

Chez nous, on ne le voit, parait-il, qu’en mai, lorsqu’il a terminé sa longue migration en Afrique, sur la piste des crickets.

C’est effectivement en mai 2021 qu’il a fait sa première apparition au Tessin. Il a fallu attendre deux ans pour pouvoir le photographier de façon satisfaisante. Cette magnifique femelle ne pouvait pas échapper aux antennes tessinoises et genevoises réunies pour l’occasion.

Tout d’abord le professeur…

…puis l’élève.

Laghetto di Gudo/TI, avril 2023

Quant à Monsieur, il s’est fait désirer, mais il a fini par tomber dans notre escarcelle, même s’il n’a pas encore revêtu son plumage d’adulte.

Une superbe femelle lui tenait compagnie.

Laghetto di Gudo/TI, mai 2023

Et, lorsque nous pouvions penser à une exclusivité tessinoise, le voilà qu’il traverse la Sarine !

Grosses Moos/BE, mai 2023

LE CRABIER CHEVELU

Ardeola ralloides

Vous en avez de la chance ! Je m’arrête rarement chez vous lors de ma migration de printemps. De plus, je vis caché dans la roselière.

Aujourd’hui, j’avais envie de prendre de l’air…

Bolla Rossa/TI, mai 2021

A vol d’oiseau, Magadino n’est pas bien loin de Genève. Suis-je le même ? A vous de le découvrir.

Barrage de Verois/GE, mai 2021

Quatre ans après, me voici de retour au même endroit. Mais les bois flottants que j’avais bien aimé ont disparu. J’ai dû trouver un autre perchoir.

LA BOLLA ROSSA

Due fiumi che si gettano nel Verbano, Il Ticino e la Verzasca, rimodellando il paesaggio a ogni piena, una splendida foresta di quercie, ontani e frassini che nasconde la frenesia di Locarno e dei suoi satelliti, parecchi sentieri dove ogni albero o cespuglio cela un nuovo uccello. Questo ed altro sono le Bolle di Magadino…

Ogni luogo ha il suo signore. Qui è senz’altro la piattaforma d’osservazione della Bolla Rossa, che si affaccia in una lanca del lago tra i due fiumi.

Fine aprile, la nostra prima visita. Un senso d’impazienza mal celato ci fa affrettare il passo nella foresta. Appena il tempo di una breve sosta là dove l’upupa è stata vista o di un rapido colpo di binocolo tra le fronde dove sfuggono cince, ghiandaie e chissà che altro. Lo splendido bosco meriterebbe meglio, ma la passerella d’accesso all’osservatorio non è lontana.

Ancora qualche passo… Non siamo soli, ma le decine di svassi sull’acqua e le rondini nel cielo fa che è come se lo fossimo.

Piove e pioverà quasi sempre a ogni visita, Ma in realtà splende il sole.

Il voltolino si batte con il porciglione, il forapaglia appare per meglio scomparire. Sugli isolotti che le acque basse del Verbano lasciano affiorare, limicoli e cutrettole si danno la caccia. Persino una volpe fa la sua apparizione…

Ritorneremo, ancora e ancora !

L’HIRONDELLE DE RIVAGE

Riparia riparia

La plus petite de nos hirondelles a tardé à faire son entrée dans le site. Comme ses cousines, elle est une virtuose du vol, souvent au fil de l’eau, très rarement en altitude, échappant à l’objectif par ses brusques changements de cap.

Mais, de temps en temps, il faut bien se poser, surtout lorsqu’il pleut des cordes.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

LE TARIER DES PRÈS

Saxicola rubetra

Je ressemble au tarier pâtre, mais je n’en suis pas un. Mon masque de bandit de grand chemin que j’arbore uniquement en période nuptiale l’indique clairement. Mais si vous vous êtes trompés, je vous pardonne,,, Je ne me montre pas souvent en Suisse.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

Sauf au Tessin, bien sûr.

Bolla Rossa/TI, avril 2023

LE PETIT GRAVELOT

Charadrius dubius

S’il ne bougeait pas sans cesse, il serait probablement passé inobservé, là-bas sur le rivage. Mais voilà qu’il court sur la berge picorant à droite et à gauche, s’arrête soudainement sans raison apparente, fait demi-tour.

Il avance à une vitesse étonnante, semble glisser sur le terrain. Mais il ne peux pas dissimuler son caractéristique cercle orbital jaune. C’est un petit gravelot.

Bolle di Magadino/TI, avril 2021

Une année après, ils sont deux, probablement un couple. Ils n’ont pas changé leurs habitudes. On dirait des jouets d’enfant montés sur ressort.

Les Allues/GE, avril 2022

Le lieu semble leur convenir. Quelques années après, l’un d’eux est de retour.

LA ROUSSEROLLE TURDOÏDE

Acrocephalus arundinaceus

Elle ressemble comme une goutte d’eau à sa consoeur l’effarvatte. La couleur du plumage et les parties nues sont pratiquement identiques.

Heureusement sa grande taille et son bec robuste permettent de l’identifier.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

Même endroit, autre photographe.

Bolla Rossa/TI/ mai 2021

Aujourd’hui, elle a essayé de se faufiler dans les roseaux pour échapper à nos objectifs, mais nous étions aux aguets !

Bolla Rossa/TI, avril 2022