Quelques heures aux Teppes de Verbois

Suivons le Rhône… En aval du barrage de Verbois, il s’écoule encore quelques kilomètres dans la campagne genevoise, avant de s’enfuir en France voisine.

Plusieurs chemins sillonnent les bois de la rive droite. Ils vous amènent tantôt au bord du fleuve, tantôt sur les rives d’étangs. Quatre observatoires très bien pensés et aménagés vous attendent.

Aux premières heures du matin ou avant le coucher du soleil, les lumières sont divines et la réserve est, en général, presque déserte.

Ce n’était pas le cas hier soir, mais foulques, grèbes castagneux et huppés, nettes rousses étaient au rendez-vous. Les milans inspectaient les cieux. L’un d’eux s’est même brièvement arrêté sur un arbre dégagé, mais il a filé dès que nous avons pointé notre objectif sur lui. Une flèche azur est passée à toute vitesse : le martin-pêcheur que nous apercevions pour la première fois ici.

Il est déjà trop tard dans la saison pour les petits oiseaux. Leurs chants prouvent leur présence, mais les feuillages les dissimulent. A cette époque de l’année, nous parvenons à identifier fauvettes à tête noire, pinsons des arbres, mésanges charbonnières, merles et étourneaux. Un pic épeiche se fait entendre au loin…

En voici toutefois un qui nous ne parvenons pas à identifier avec certitude. La femelle du rougequeue à front blanc ? Le rossignol philomèle ?

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