LE GEAI DES CHÊNES

Garrulus glandarius

Satané geai ! Depuis des années, je lui cours après pour obtenir un bon portrait. Le plus souvent enfoui dans les feuillages, mais aussi en parade nuptiale ou perché quelques instants sur une branche en face de moi, j’ai pu l’admirer à moult reprises. Mais pas question de le photographier !

Cela ne pouvait pas durer.

Laghetto di Gudo/TI, mai 2021

Satané geai ! Patrick lui a aussi couru après longtemps, sans résultat notoire. Mais il a fini par gagner.

LE VERDIER D’EUROPE

Chloris chloris

Nous n’en voyions plus depuis un moment. Un jour , dans la lumière du coucher du soleil, tout un groupe est venu se nourrir au sommet des arbres. Leurs corps trapus qui les rendent facilement identifiables baignaient dans une lumière difficile pour le photographe.

Un très long moment, le nez en l’air, à la recherche complètement ratée du bon cadrage.

Ce n’était que partie remise.

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Adultes et immatures.

Cevio/TI, juillet 2020

Un portrait d’artiste, en attente de leur retour, une année après.

La Feuillée/GE, juin 2021

Rovana/TI, juillet 2021

Celle-ci se prenait pour un chardonneret élégant.

Marais de Sionnet/GE, novembre 2021

Cette autre ne cessait de se pavaner.

Elle espérait sans doute attirer l’attention de ce joli garçon, perché la haut au sommet de l’arbre.

Perly-Certoux/GE, février 2022

LE GRIMPERAU DES BOIS

Certhia familiaris

Encore un qui se prend pour un pic sans l’être. Ce passereau se sert de sa queue pour grimper en spirale le long d’un tronc afin d’y dénicher son repas. Arrivé en haut, il se laisse tomber pour mieux recommencer avec un autre arbre.

Il ressemble tellement au grimpereau des jardins que seuls son son habitat et la longueur de son ongle postérieur permettent de l’identifier.

Des critères qui ne laissent aucun doute sur celui-ci.

Val Roseg/GR, septembre 2020

LE PIGEON RAMIER

Columba palumbus

Ses déplacements incessants, ses vols saccadés entre les feuillages ne cessent d’attirer l’attention du photographe convaincu d’avoir déniché l’oiseau rare… Il a au moins le mérite de servir de proie au faucon pèlerin et à l’autour.

Mais il faut bien admettre qu’en parade nuptiale, il n’est pas si moche que cela !

Pointe à la Bise/GE, avril 2020

A vrai dire, il est même beau.

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

Ils sont partout et tellement nombreux, qu’il fallait bien qu’un jour un jeune tombe dans l’escarcelle.

LE GRÈBE HUPPÉ

Podiceps cristatus

Oiseau des étangs, des marais et des cours d’eau lents, il est aussi la figure emblématique de nos lacs, où il se promène bruyant et peu farouche.

Mais ce splendide oiseau aquatique est surtout la mascotte de notre site. Il est donc plus que normal que nous lui dédions beaucoup d’espace.

Une partie de pêche, cela vous tente ?

La parade nuptiale, c’est pour bientôt ? La voilà !

Réserve des Grangettes/VD, mai 2020

Après les câlins, il faut assumer la suite.

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

C’est compliqué de grandir…

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

…mais ça en vaut la peine !

Bolle di Magadino/TI, novembre 2020

Et le cycle recommence.

Réserve des Grangettes/VD, mars 2022

L’amour épuise… Il faut reprendre des forces.

Réserve de Cudrefin/VD, mai 2022

Il y a une nouvelle bouche à nourrir.

Barrage de Verbois/GE, juin 2022 et juin 2023

Début mars, mes jumelles fouillent le plan d’eau, s’attardent sur les roseaux. Foulques, poules d’eau, un grèbe huppé, deux bergeronnettes grises, quelques chipeaux. Rien de nouveau. Brusque retour en arrière, le grèbe a quelque chose sur le dos ! Ébahi, je dois me rendre à l’évidence, les jeunes sont déjà là !

Que du monde ! Commençons par chasser les intrus. Pas question d’envahir mon territoire de pêche. Tous les poissons sont à moi !

LE POUILLOT VÉLOCE

Phylloscopus collybita

Il volette sans arrêt dans les branchages. Déjà, il peut facilement être confondu avec les autres pouillots et particulièrement avec le fitis.

Alors pour avoir une chance de l’identifier, il faut attendre qu’il s’arrête sur une branche pour se reposer…

Réserve de Cudrefin/VD, mai 2020

Et puis un jour il décida de se dévoiler.

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Depuis lors, nous l’avons croisé souvent au fil de nos promenades dans la nature. , toujours aussi difficile à saisir. Celui-ci nous a paru assez réussi.

Perly-Certoux/GE, février 2022

L’ÉPERVIER D’EUROPE

Accipiter nisus

Chasseur impitoyable, l’épervier traque les passereaux jusqu’aux mangeoires installées dans les jardins. Volant bas, se dissimulant derrière les aspérités du terrain et les buissons, il tente de surprendre ses victimes. Il n’hésite pas à traquer sa proie dans les haies, mettant parfois pied à terre.

Giardino magico, Bellinzona, janvier 2020

Le dessus du mâle est gris ardoisé, celui de la femelle, plus grande, est brun. Tous les deux ont une poitrine finement striée, brun roussâtre pour lui, brun pour elle.

Après l’avoir tant cherché, le voilà enfin. Il vient vers moi et ma cachette. Déjà je savoure la photo du siècle, lorsque deux corbeaux freux l’attaquent et l’éloignent.

Inkwilersee/SO, août 2021

Malgré tous mes efforts, il reste fidèle au Tessin. Difficile d’affirmer le contraire.

Giardino Magico/Bellinzona, novembre 2022

LE CHARDONNERET ÉLÉGANT

Carduelis carduelis

Il y a quelques années, un groupe de chardonnerets voletait de temps en temps dans le quartier. L’un ou l’autre de ces oiseaux se posait alors brièvement sur les arbres en face de notre balcon. Le temps d’admirer ses splendides couleurs.

Ils ont disparu. Alors partons au Tessin pour les retrouver.

Giardino magico, Bellinzona, septembre 2018

Mais, avec un peu de persévérance, nous lui avons trouvé des compagnons à Genève.

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Et aussi en Suisse alémanique.

Sempach/LU, juin 2020

L’annonce d’une migration prochaine ?

Marais de Sionnet/GE, octobre 2020

Une année s’est écoulée. Aller et retour !

Marais de Sionnet/GE, novembre 2021

Avant d’éblouir l’observateur avec ses splendides couleurs, il faut savoir faire preuve de patience.

Rovana/TI, mai 2023

La patience paie toujours !

La Feuillée/GE, juin 2023

LE BRUANT FOU

Emberiza cia

Il doit peut-être son drôle de nom à son plumage audacieux. Tout de brun vêtu, il se coiffe de gris, blanc et noir.

Un peintre anticonformiste est passé par là.

Giardino magico, Bellinzona janvier 2020

Quelques mois plus tard, le revoilà.

Giardino magico, Bellinzona, octobre 2020

Il ne craint pas la neige. Nous ne craignons pas les effets spéciaux.

Toutes les belles choses ont une fin ! Ils ont fini par traverser les Alpes.

Sex de Gru/VS, février 2025

LE BRUANT ZIZI

Emberiza cirlus

Son chant a attiré notre attention… Nous l’avons aperçu, là-haut, sur son arbre. Un court instant, juste le temps d’une photo prise à la hâte.

Pendant longtemps, elle est restée la seule, car il a fallu quelques mois pour le revoir.

Russin/GE, janvier 2021

Puis, la neige est arrivée. La recherche de nourriture lui a peut-être fait perdre toute méfiance.

Eau Morte/GE, décembre 2021

Enfin, l’amour lui a fait perdre la tête. Lorsque l’on parade, des intrus peuvent être là !

La Feuillée/GE, avril 2022

Même endroit, mais deux années plus tard.