LE ROSSIGNOL PHILOMÈLE

Luscinia megarhynchos

Son chant varié résonne jour et nuit dans les bois et bosquets longeant une rivière. Il est là, mais il ne se montre guère…

Teppes de Verbois/GE, mars 2020

Pourtant, il n’est pas si désagréable à regarder !

Marais de Sionnet/GE, juin 2021

Cette maman ne se souciait guère du photographe, occupée comme elle l’était à se procurer de la nourriture pour ses petits.

La Feuillée/GE, juin 2021

Les années passent. Avril est de retour et avec lui le rossignol philomèle. Il est temps de se soucier de construire sa maison. Dès les premières lumières de l’aube, un ballet incessant entre entre les herbes, feuilles mortes, brindilles de roseaux et ce buisson d’orties bien accueillant.

Le travail terminé, il a bien le droit d’être fier de lui et de le faire savoir au monde entier.

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

Les années passent. Avril est à nouveau là. Le rossignol aussi.

Marais de Sionnet/GE, avril 2023

LE PINSON DES ARBRES

Fringilla coelebs

Dans les forêts et dans les bois, son chant rivalise avec celui des mésanges. Car ils sont nombreux, les pinsons des arbres en Suisse…

Le mâle, très bariolé et séduisant aime montrer sa beauté, au point d’aller s’admirer dans la glace d’une fenêtre.

Opération sauvetage.

Giardino magico, Bellinzona, mars 2020

La femelle ne ressent pas le même besoin de plaire. Elle fuit même la célébrité…

Bords de l’Aire/GE, mars 2020

Et voilà le couple réuni.

Val Roseg/GR, septembre 2020

LA GALLINULE POULE D’EAU

Gallinula chloropus

Si beaucoup de monde désigne la foulque macroule comme étant une poule d’eau, c’est sa faute. Sa peur la pousse à se cacher au moindre danger, même si celui-ci n’est que présumé. L’observateur distrait ne la voit donc jamais…

Comme elle vit près des rivages riches en végétation, elle court immédiatement s’y dissimuler. Pas assez vite pour des photographes avisés qui passaient par là.

Bords de l’Aire/GE, avril 2020

Adultes et adolescents…

Marais de Sionnet/GE, novembre 2020

Premiers plans dédiés à un adulte.

Marais de Sionnet/GE, décembre 2020

Marais de Sionnet/GE, avril 2023

LE ROUGEQUEUE À FRONT BLANC

Phoenicurus phoenicurus

Si son cousin, le rougequeue noir est un bel oiseau, lui, il est magnifique. L’orange vif de sa poitrine contraste fortement avec la gorge et la tête noires, surmontées d’une tache blanche du plus bel effet.

Giardino magico, Bellinzona, avril 2018

Il mérite bien quelques images, d’autant plus que Madame l’a rejoint.

Cevio/TI, juin 2020

Elle est moins colorée, mais elle est aussi belle.

Il semblait nous avoir oubliés. Juste une image fugitive, l’espace de quelques instants, au printemps 2022, dans la campagne genevoise.

Puis, l’année suivante, le voici dans toute sa splendeur, même jour à deux endroits différents.

Réserve de Laconnex /GE, avril 2023

Signal de Bernex/GE, avril 2023

Mais le Tessin ne tarde pas à reprendre l’initiative.

Giardino magico, Bellinzona, avril et juin 2023

LE ROUGEQUEUE NOIR

Phoenicurus ochruros

Vu de loin, il paraît tout noir, reconnaissable seulement à sa queue qui s’agite nerveusement. Puis, de plus près, apparaît le gris-anthracite de la poitrine, le blanc des rémiges, l’orange vif du croupion et de la queue. Un bel oiseau dont on a de la peine à capter l’œil caché dans l’obscurité de sa tête.

*cliquez sur l’image

Giardino magico, Bellinzona, janvier 2020

C’est une autre histoire pour la femelle.

Réserve des Grangettes/VD, juin 2020

Quant à l’immature, jugez vous-mêmes.

Puplinge/juin 2020

LE CORBEAU FREUX

Curvus frugilegus

De prime abord, il n’est pas facile de le distinguer des corneilles noires auxquelles il se mêle fort volontiers. Toutefois, à la jumelle, son pelage d’un noir vif, aux reflets métalliques et surtout son bec dégarni ne laissent aucun doute.

Plan-les-Ouates/GE, avril 2020

Celui-ci avait avalé un gros morceau… Cet autre planait dans le ciel.

Un troisième râlait. Personne ne sait pas pourquoi…

Avully/GE, décembre 2020

…mais ses confrères semblaient l’écouter.

Russin/GE, février 2021

LE TARIER PÂTRE

Saxicola torquatos

Trois conditions pour le trouver : des près à végétation basse, un perchoir pour guetter ses proies et des postes élevés pour surveiller son domaine.

Le mâle a une belle tête noire, coupée de blanc à l’épaule et de l’orange à la poitrine. Sa compagne est moins flamboyante. Juste un peu de rose orangé, parfois moucheté, à la poitrine.

Un pas en avant, un perchoir en arrière… Sa distance de sécurité est assez grande, difficile de l’approcher.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

C’est plus facile depuis un observatoire.

Bolla Rossa/TI, octobre 2020

Parfois, même en billebaude, on a de la chance.

Marais de Sionnet/GE, mars 2021

Marais de Sionnet/GE, mars 2022

Mais revenons au même observatoire. Cette fois-ci. c’est la femelle qui parade.

Bolla Rossa/TI, mars 2023

La saison de chasse est ouverte !

La Feuillée/GE, mai 2023

LE MERLE NOIR

Turdus merula

Dès le printemps, il fait entendre sa voix, de l’aube au coucher du soleil. Son chant mélodieux nous accompagne partout, en ville et à la campagne.

Est-t-il vraiment nécessaire de préciser que le mâle arbore un plumage d’un noir éclatant rehaussé d’un bec jaune vif et que la femelle, quant à elle, est plus discrète, dans dans sa tenue marbrée surmontée d’un bec brun à jaunâtre ?

Sempach/LU, mai 2020

En attendant le père, admirons cette mère qui appelle son petit pour le nourrir.

Le voici, ce séducteur.

Bois de Milly/GE, mars 2021

LA CORNEILLE NOIRE

Corvus corone corone

Tellement nombreuses que nous les observons à peine… A tort, bien entendu car c’est un oiseau fort intelligent qui impose sa loi là où il décide de s’établir.

Réserve de Cudrefin/VD, mai 2020

Et puis, son sourire est irrésistible, avouez-le !

Réserve de Cudrefin/VD, décembre 2020

Tendresse…

Réserve de Cudrefin/VD, juin 2022

Lac des Vernes/GE, juin 2023

LE DÉBAT

Fin mars, je me promène au bord du Rhône. Christine attire mon attention sur un oiseau, sur son arbre perché. Par miracle, je parviens à le cadrer, en contre-jour.

Des heures de recherches et de discussion. Christine et moi-même finissons par convenir qu’il s’agit sûrement d’une fauvette des jardins. Mais un léger doute nous taraude l’esprit.

Restons modestes, cherchons de l’aide. Paola, au Tessin. Rapide comme l’éclair, celle-ci nous envoie une photo.

Celui-ci est certainement un pouillot fitis. Mais est-ce le même oiseau ? Certes, il lui ressemble…

Le débat est ouvert.