LE POUILLOT FITIS

Phylloscopus trochilus

Onze à douze centimètres, plumage vert olivâtre au dessous jaunâtre, le pouillot fitis ressemble comme une goutte d’eau au pouillot véloce. Seules les pattes plus claires le différencient de son confrère.

Recherchez son long sourcil clair qui le différencie de la fauvette des jardins par exemple. Et d’autres oiseaux que vous apercevez dans un éclair… Autant dire qu’il n’est pas facile à identifier.

Marais de Sionnet/GE, avril 2021

C’était presque énervant. Pendant longtemps, il allait et venait en orée de forêt, toujours en mouvement entre les branches. .Encore une image volée.

Marais des Crêts/GE, avril 2022

LA MÉSANGE BLEUE

Cyanistes caeruleus

Photographe animalier débutant, je venais d’arriver en Val Roseg, il y a pas mal d’années. Un petit tour en forêt, dans la lumière déclinante du soir, juste pour prendre l’ambiance. Autour de moi, s’agite un ballet de mésanges. Un réflexe… Je tends la main. L’espace d’un instant, une mésange bleue vient se poser sur ma paume vide et repart immédiatement.

Certainement le prélude à la bataille que mène ce petit oiseau à sa consoeur, la Charbonnière, dans toutes les mangeoires du pays.

Plan-les-Ouates/GE, avril 2020

Il le faut, car les jeunes ont de l’appétit.

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Une question se pose : qui est la plus belle parmi les mésanges ? Je vous laisse y répondre…

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Marais de Sionnet/GE, décembre 2021

De temps en temps, .les oiseaux ont aussi besoin d’une bonne douche.

Puplinge/GE, juin 2023

LE TORCOL FOURMILIER

Jinx torquilla

Il fait partie de la famille des pics, mais il ne se sert pas de sa queue pour grimper aux arbres. Il chasse au sol, généralement des fourmis qu’il capture avec sa longue langue collante.

Chez nous, il souffre de la diminution des cavités naturelles dans les vieux bois, où il niche d’habitude. C’est peut-être pour cette raison qu’il voulait voler son nid à une mésange.

*cliquez sur l’image

Giardino magico, Bellinzona, avril 2020

Pendant longtemps, j’ai dû me contenter de l’admirer ci-dessus. Je ne l’avais jamais vu.

C’est désormais chose faite.

Bolette/TI, avril 2021

En ce printemps 2023, il semble beaucoup apprécier Genève, car il est signalé un peu partout dans le canton. Pouvais-je le rater ? Certainement, si Patrick n’avait pas été là…

Réserve de Laconnex/GE, avril 2023

Assis sur des rochers, Christine et moi-même récupérions de nos efforts. Nous ne nous attendions pas de l’observer à 2300 mètres d’altitude. Et pourtant…

Montagne d’Arolla/VS, août 2023

LE GRÈBE CASTAGNEUX

Tachybaptus ruficollis

Poids plume des canards, petite boule aux couleurs ternes en hiver, il passe souvent inaperçu lorsqu’on a la chance de le voir, c’est à dire rarement car, très timide, il se dissimule sous l’eau…

Mais les choses changent en période nuptiale. Son plumage plus foncé, le rouge du cou tranchant avec la tache blanche à la base de son bec, le rendent immédiatement identifiable lorsqu’il refait surface ou bien se hasarde hors des roseaux.

Teppes de Verbois/GE, avril 2020

Un petit coucou et je m’en vais…

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Me voilà de retour.

Bolle di Magadino/TI, octobre 2020

Avec toutes mes couleurs.

Grand Canal, Noville/VD, février 2021

Il est temps de vous présenter mon fiston !

Lac des Vernes/GE, novembre 2021

Vous m’avez certainement déjà vu déguster un poisson ou une grenouille. Aujourd’hui, j’ai décidé de changer de menu.

LA FOUINE OU LA MARTRE

Martes foina ou Martes martes

Perdue dans le bois , j’écoute sans pouvoir les voir, les oiseaux dissimulés par les feuillages. Un concert assourdissant. Une ombre sur un arbre attire mon attention. La vision d’un corps fuselé…

Et voilà deux grands yeux et une truffe qui m’observent avec curiosité.

Cevio, Valle Maggia, avril 2020

Fouine ou martre des pins ? Elles sont si semblables… Une fouine, selon moi.

LA FAUVETTE À TÊTE NOIRE

Sylvia atricapilla

Seul le mâle promène fièrement sa belle calotte noire qui le rend facilement reconnaissable. La femelle et les jeunes se contentent d’un marron plus anonyme…

Très commune chez nous, elle reste difficile à photographier car elle se déplace sans cesse, sauf lorsqu’elle s’arrête pour nous faire entendre son joli chant.

Nous lui donnons rendez-vous au début du printemps prochain, lorsque les feuillages qui la dissimulent auront disparu…

Mais pourquoi attendre ?

Les Teppes de Verbois/GE, juin 2020

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Cette fois-ci, nous sommes bien au printemps. Un matin, très tôt, juste un brin de lumière.

Marais de Sionnet/GE, mars 2022

Une année a passé. Mâle et femelle prennent la pose.

Giardino magico, Bellinzona, mars 2023

Marais de Sionnet/GE, avril 2023

Pas pendant longtemps. Il faut penser à nourrir la famille.

La Feuillée/GE, mai 2023

LE ROUGE-GORGE FAMILIER

Erithacus rubecula

Aisément reconnaissable à sa silhouette rondelette, à ses ailes courtes et, surtout, à sa poitrine largement orangée, le rouge-gorge est un oiseau souvent très peu méfiant, qui peut venir sautiller sur ses solides pattes à quelques mètres de vous.

Mais il peut aussi se faire rare, comme cette année-ci à Genève. Très rare même. Une courte apparition dans la faible lumière d’un bois désormais touffu.

Mais l’automne arrivant, le voilà moins timide…

Embouchure de la Thièle, Yverdon/VD, octobre 2020

Lac des Vernes/GE, novembre 2020

Et même la neige ne lui fait pas peur !

Bellinzona/TI, décembre 2020

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Il est à nouveau à l’aise dans nos bois. Un vrai plaisir pour les yeux.

Moulin de Vert/GE, mai 2022

LE PIC ÉPEICHE

Dendrocopos major

« Toc-toc-toc » le martèlement du pic épeiche s’entend de plus en plus souvent dans les bois genevois.

L’entendre ne signifie pas le voir. Le bruit s’en va d’un arbre à l’autre et il faut déjà le repérer. Puis, le nez en l’air, le suivre dans ses déplacement là-haut dans les branches… Mais quelle satisfaction lorsque, enfin , il se dévoile un instant. Son plumage noir et blanc, aux reflets écarlates est alors un plaisir pour les yeux.

Bords de l’Aire/GE, mars 2020

Elle et lui, en plumage de parade.

Lac des Vernes/GE, novembre 2020

Creux-de-Terre/VD, mars 2021

On dirait qu’ils se sont rencontrés…

Laghetto di Gudo/TI, mai 2021

LA NETTE ROUSSE

Netta rufina

Je suis caché quelque part dans la réserve de Fanel. Soudainement, dans mes jumelles , au loin, apparaît une tache rousse qui s’approche lentement. Un canard, mais lequel ? Je n’en ai jamais vu d’aussi coloré !

C’était il y a quelques années. Une nette rousse, une rareté à l’époque.

Ce n’est plus le cas maintenant. Leur nombre a explosé sur nos lacs et rivières. Un bon signe, car ces oiseaux aiment une eau de qualité.

Teppes de Verbois/GE, mars 2020

La qualité de l’eau n’est peut-être pas la seule explication de l’augmentation des nettes rousses…

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

L’hiver venu, filles et garçons se retrouvent dans les eaux calmes d’un port genevois.

Plage des Eaux-Vives/GE, décembre 2020

Il vient de sortir de chez le coiffeur…

Réserve des Grangettes/VD, mars 2021

… pour sortir avec madame !

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

Zut ! Ils sont mignons tous les deux.

Lequel je vais choisir ? Et si je m’offrais l’un et l’autre ?

Creux-de-Terre/VD, avril 2023

LE ROITELET HUPPÉ

Regulus regulus

Il dispute à son cousin, le roitelet à triple bandeau, le titre d’oiseau le plus petit d’Europe. Comme lui, il est insaisissable, bondissant sans cesse d’une branche à l’autre de son épicéa ou de son sapin. Il le faut, car il doit manger chaque jour son poids en insectes variés.

Mogno/TI, janvier 2020

Vous ne le voyez pas ? Enfin, cherchez mieux… La tache jaune tout en haut, à gauche !

Un peu plus proche, l’espace d’un instant.

Réserve de Cudrefin/VD, novembre 2020

Quant à celui-ci, nul doute sur le photographe lorsque l’on connaît la silhouette des amis du site.

Zermatt/VS, mars 2023

Déjà difficile à photographier, à cause de son activité incessante, c’est un véritable exploit de capturer son image en vol. Patrick, il y est parvenu. Chapeau !