LE GRÈBE À COU NOIR

Podiceps nigricollis

Celui-ci a oublié son instinct grégaire… Il se promène seul dans le petit port, ballotté par les vagues, presque invisible entre une plongée et l’autre.

Heureusement, son oeil rouge attire le regard.

Pointe à la Bise/GE, décembre 2020

Cette fois-ci, ils étaient une vingtaine à s’ébattre au large. De temps en temps, l’un ou l’autre, au hasard d’une plongée, s’approchait de mon objectif.

Noville/VD, Grand Canal, janvier 2021

Et les couleurs nuptiales s’annoncent.

Dans toute leur splendeur.

LA BERNACHE NONNETTE

Branta leucopsis

Se sont-elles échappées d’un parc animalier ? Viennent-elles de France voisine ? Ont-elles fait le voyage depuis les tréfonds de l’Arctique ? Peu importe, au fond. Elles sont là et je me régale.

Creux de Genthod/GE, décembre 2020

LE SANGLIER

Sus scrofa

J’imaginais le sanglier se cacher le jour dans les bois ou les broussailles, pour en sortir la nuit se nourrir des délices plantés par nos agriculteurs…

Donc j’ai été plutôt surpris, ce jour-là, alors que j’admirais une douzaine de hérons cendrés regroupés dans un coin du marais, de voir apparaître dans mes jumelles tout d’abord la mère et ensuite six jeunes, cherchant de quoi manger dans les roseaux.

Marais de Sionnet/GE, décembre 2020

Veni, vidi…fugi.

Marais de Sionnet/GE, mars 2021

LE PLONGEON ARCTIQUE

Gavia arctica

Dans son plumage d’hiver, il ne se différencie guère de son cousin, le catmarin. Quelques nuances de gris et de blanc, ici et là, un bec tenu à l’horizontale. Des caractéristiques difficiles à discerner, car en général il fuit l’observateur…

Il n’en va pas de même lorsqu’il arbore son habit nuptial. Dommage qu’il le fasse si rarement chez nous.

Une image volée…

Embouchure de la Menthue/VD, décembre 2020

LE GARROT À OEIL D’OR

Bucephala clangula

Dans son monde à lui, les femelles sont en surnombre. Il y en a qui ont de la chance ! Et pourtant, il ne ménage pas ses efforts pour les conquérir.

Embouchure de la Menthue/VD, décembre 2020

Un bel après-midi vaudois.

Grand Canal à Noville/VD, février 2021

Étrange association, tout de même.

Barrage de Verbois/GE, mai 2021

Une autre année, d’autres endroits. La femelle a fait son choix.

LE CYGNE CHANTEUR

Cygnus cygnus

Il n’arrive chez nous qu’à l’hiver, lorsque les grands froids le chassent de ses territoires nordiques.

Il est, paraît-il, beaucoup plus réservé et discret que son cousin. En tout cas, ce jour-là, il n’a guère bougé de son îlot de sable, alors que plusieurs tuberculés jouaient joyeusement avec les vagues du lac.

Réserve de Cudrefin/VD, décembre 2020

Surpris par son audace, il n’a guère tardé à décamper.

Flachsee/AG, mars 2023

L’ALOUETTE DES CHAMPS

Alauda arvensis

Satanée alouette ! Lorsqu’elle ne vole pas, elle atterrit au milieu d’un champ, bien loin de l’objectif, et se déguise dans les herbes, se déplaçant sans cesse. Autant dire qu’elle n’est facile à photographier…

Il suffit de ne pas baisser les bras. Un coup de chance peut toujours arriver.

Marais de Sionnet/GE, décembre 2020

Marais de Sionnet/GE, janvier 2021

Sacré coup de pouce, ce matin ! La neige est arrivée. Impossible de se déguiser…

Athénaz/GE, décembre 2021

Un grand merci à l’autofocus de mon appareil !

Marais de Sionnet/GE, novembre 2022

LE PIPIT SPIONCELLE

Anthus spinoletta

Celui-ci a fui les frimas de ses montagnes pour retrouver un peu de chaleur dans les plaines tessinoises. Il n’est pas le seul, n’est-ce-pas ?

Piano di Magadino/TI, décembre 2020

Cet autre a préféré la douceur des côtes lémaniques.

Port de l’Ouchettaz/VD, janvier 2021

Enfin cet autre a joué avec nos nerfs pendant un bon moment. Depuis son caillou préféré, il s’envolait chantant à tue-tête, dessinant des étranges paraboles dans le ciel, tantôt en planant, tantôt en se laissant tomber comme une pierre. Pour mieux revenir et repartir…

Col du Saint-Gothard/TI, juin 2022

En voici un autre. La chasse a été bonne et il convient de s’arrêter quelques instants pour savourer l’en-cas.

LE BRUANT PROYER

Emberiza calandra

Jadis abondant, il se fait de plus en plus rare, la modification de notre paysage agricole ne lui ayant pas réussi…

C’est peut-être pour cela qu’il est devenu méfiant. Voletant sans cesse au-dessus d’un champ en friche, en bande désorganisée, il disparaît immédiatement dans les plis du terrain, lorsqu’il se pose à distance considérable de l’observateur.

Avully/GE, décembre 2020

Heureusement, dans d’autres endroits, il lui arrive d’être moins timide.

Marais de Sionnet/GE, mars 2021

Marais de Sionnet/GE, mai 2021

Une année après, il a changé d’endroit.

La Feuillée/GE, mai 2022

LE PIPIT FARLOUSE

Anthus pratensis

Pipit farlouse, pipit des arbres, pipit spioncelle pour ne pas citer que les plus communs chez nous, ils se ressemblent tous. Alors comment les identifier? Par leur chant, évidemment…

Autant dire partie perdue pour moi, totalement dépourvu d’oreille musicale. Heureusement, les spécialistes des sites ornithologiques sont là pour nous aider. Celui-ci est certifié conforme…

Avully/GE, décembre 2020

Cette fois-ci, le cercle orbital nettement marqué nous a mis sur la bonne voie. Néanmoins, un léger doute persistait… Gagné, c’est bien lui, expert dixit !

Marais de Sionnet/GE, avril 2021

Nous cherchions autre chose, nous sommes tombés sur ce couple. Pas vraiment farouches, mais prudents… Un pas de trop et ils s’envolaient pour revenir un peu plus loin, en gardant leur distance de sécurité.

Le Chasseral/BE, juin 2022