LE MONTICOLE BLEU

Monticola solitarius

Il aime la chaleur. Pas étonnant donc qu’il fuie nos contrées pour s’établir au Tessin où, pour l’instant il se montre très discret. Mais j’ai bon espoir…

Intragna/TI, février 2021

Il fait une chaleur torride pour la saison… Il devrait aimer cela. Allons donc le chercher, là-haut dans cette carrière de granite.

Riveo/TI, avril 2021

Tout effort mérite récompense.

Dans un sens ou dans l’autre…

Riveo/TI, août 2021

Il aura fallu presque trois ans pour le revoir. Celui-ci parle français.

LE LIÈVRE D’EUROPE

Lepus europaeus

Une buse variable sur un piquet attire mon attention. Un coup de frein, je m’arrête au bord de la route et j’attrape mes jumelles.

Inutile, elle s’envole. Mais quelque chose bouge dans la prairie. Quatre lièvres se poursuivent dans des folles cabrioles, s’arrêtent pour mieux repartir.

Trois d’elles disparaissent rapidement, la quatrième continue à arpenter le pré, pour le plaisir de mes yeux.

Compois/GE, février 2021

Et, si vous pensiez pouvoir la rattraper, cette séquence devrait vous faire changer d’avis.

Marais de Sionnet/GE, mars 2021

Elles sont toujours amusantes à regarder.

Marais de Sionnet/GE, mars 2022

D’habitude, elles échappent à toute tentative d’approche. Cette fois-ci, les rôles se sont inversés. C’est elle qui est venue vers nous. Pas question de ne pas lui rendre hommage.

La Feuillée/GE, mai 2023

LE GROSBEC CASSE-NOYAUX

Coccothraustes coccothraustes

Une journée grisâtre et surtout très venteuse. Je promenais mon gros téléobjectif sans grand espoir.

Mais voilà une silhouette qui attire mon attention. Un coup de jumelles sans guère d’illusion… Bon sang, c’est un grosbec ! Je n’en avais jamais vu.

Ecole d’ingénieurs/GE, février 2021

Patrick ne pouvait pas demeurer en reste…

Quelques mois plus tard, sous un soleil éclatant, mon deuxième est dans la boite !

La Feuillée/GE, octobre 2021

LE PIC MAR

Leiopicus medius

Bien plus discret que son confrère, l’épeiche, car il ne tambourine pas à cause de son bec délicat, il est bien plus difficile à dénicher.

Nous l’avons photographié, Paola l’a identifié. La collaboration entre membres du site fonctionne plutôt bien !

Lac des Vernes/GE, février 2021

L’HARELDE BORÉALE

Clangula hyemalis

Elle nous rend visite très rarement, alors nous l’avons cherchée en encore cherchée…

Tout d’abord au port de l’Ouchettaz, puis en arpentant la réserve des Grangettes. Nous l’avons enfin trouvée. Trois heures en sa compagnie, sans qu’elle veuille s’approcher.

Qu’importe. Même de loin, perdue au milieu de ses amis les morillons, elle est magnifique. Et puis, ce n’est que partie remise. Nous reviendrons.

Etang des Communailles/VD, février 2021

Bonjour les copains. Je suis toujours là . Et vous êtes toujours aussi loin…

Elle se croit maline, celle-là. Mais elle est tombée sur plus malins qu’elle.

Etang des Communailles/VD, février 2021

Fidèle à ses habitudes, elle a disparu pendant longtemps, avant de refaire surface dans les eaux du Léman. Tout d’abord très loin, puis plus proche du rivage.

LE CHOUCAS DES TOURS

Corvus monedula

Je suis un corvidé et je peux paraître tout noir, comme mes cousins. Mais je suis plus beau, avec mes nuances de gris et mon oeil clair. Evidemment, vous ne pouvez pas les voir, si vous m’observez lorsque je suis dans mon dortoir…

Pointe à la Bise/GE, février 2021

Vous avez dû aller à Zurich pour me voir ? Pourtant, j’abonde à Genève. Mais je vous pardonne, vous nous avez bien mis en valeur.

Zurich, Place Bellevue, décembre 2021 et janvier 2022

LE BRUANT À CALOTTE BLANCHE

Emberiza leucocephalos

Je suis une véritable rareté chez vous. J’essaie de me mélanger à mes cousins jaunes, mais une foule d’ornithologues épie chacun de mes faits et gestes…

Je crois que je vais retourner en Sibérie.

Landecy/GE, février 2021