LE CORMORAN PYGMÉE

Microcarbo pygmaeus

Déjà que, pour des cormorans, ils ne sont pas très grands. Si, en plus, il se tiennent à 250 mètres du barrage, confortablement installés sur leur perchoir, ils sont difficiles à photographier et même à observer.

Heureusement, la persévérance paie presque toujours. Un beau matin, l’un d’eux a fini par s’approcher. De noir qu’il paraissait de loin, les nuances chocolat de son plumage sont enfin discernables.

Barrage de Verbois/GE, août 2023

La voie était ouverte ! Quelques jours ont passé. Le revoilà pointer son bec ailleurs.

Creux-de-Terre/VD, septembre 2023

Nous l’avions un peu oublié. Puis un jour, il s’est rappelé à nous, en se pavanant quelques minutes sur une branche morte bien plus proche que d’habitude.

Ils sont devenus des habitués des eaux du Rhône, au barrage de Verbois. A chaque visite matinale, ils étaient là. Mais cette fois-ci, ils étaient tellement beaux qu’il m’était impossible de ne pas déclencher.

Sept mois se sont écoulés depuis notre première rencontre. Mon cormoran n’est plus le même. Le plumage nuptial, d’un noir étincelant délicatement piqueté de blanc, lui donne l’air d’un autre oiseau.

L’OIE CYGNOÏDE

Anser cygnoides

Le barrage de Verbois à Genève est une valeur sure pour l’observation de nos amis. Selon la période de l’année, il est plus ou moins fréquenté, mais il y a toujours un ou deux oiseaux qui trainent par là.

De plus, il semble attirer tout ce qui s’égare à Genève. Il y a eu le Cygne noir, la Sterne Hansel, l’Oie à tête barrée et d’autres que j’oublie. Deux ou trois jours et ils s’en vont…

Maintenant, c’etait son tour.