LA COULEUVRE TESSELÉE

Si vous aviez des doutes, sa pupille ronde indique clairement qu’il s’agit d’un serpent non venimeux. Elle appartient au groupe des couleuvres aquatiques et, en Suisse, on peut la rencontrer essentiellement près des eaux tessinoises.

Ce n’est pas le cas de la nôtre, toute vêtue de noir alors qu’elle peut arborer d’autres couleurs. Sa présence de ce côté des Alpes est sûrement due à une introduction humaine. Elle vient tenir compagnie, sur ce site, à ses deux consoeurs, les Couleuvres à collier et d’Esculape.

LA BOUSCARLE DE CETTI

Vous entendez mon chant explosif résonner à quelques pas de vous, mais vous ne me voyez jamais. Que voulez-vous, j’adore jouez avec vos nerfs et me dérober en me faufilant dans les roseaux.

Très rarement, je me concède aux plus habiles des photographes, ceux qui savent cueillir l’instant de mon chant.

LE PLUVIER ARGENTÉ

Certes, je suis bien plus beau en parure nuptiale. Mais vous devrez vous contenter de mon plumage plus terne de ces temps-ci, car je ne fréquente pas votre territoire lorsque je cherche une compagne.

LA LOCUSTELLE LUSCINIOÏDE

Seul son chant étrange ressemblant à celui d’un insecte trahit sa présence, car la locustelle se dissimule à la perfection dans les roseaux. Lorsqu’il résonne, il faut se munir de beaucoup de patience pour enfin l’apercevoir sur une tige.

Elle est arrivée récemment en Suisse. Anne-Claude et Patrick ont eu de la chance.

L’OEDICNÈME CRIARD

Tout est étrange dans cet oiseau, à commencer par son nom, en sa version française tout au moins, pour continuer avec ses grands yeux à l’iris jaune citron et ses hautes pattes, son allure presque reptilienne.

Oiseau essentiellement nocturne, il est difficile à apercevoir pendant la journée car son plumage brun strié de blanc lui permet de se camoufler à la perfection dans les terrains arides où il évolue.

Mais, lorsque plusieurs membres du site unissent leurs efforts, il n’avait aucune chance !