LE RENARD ROUX

Vulpes vulpes

Et, si à la place d’un fromage, le corbeau avait eu dans son bec autre chose ?

Giardino magico/Bellinzona, août 2020

Tiens, voilà un vrai compagnon de jeu.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

Aujourd’hui, la prudence est de mise. Il y a un humain dans les parages…

Laconnex/GE, juillet 2021

Un matin, dans la lumière de l’aube qui attend le soleil. Une silhouette se pointe, là-bas, au fond de la route. Nom d’une pipe, un renard. Je m’immobilise. Pas après pas, il vient vers moi, toujours plus proche. Lorsqu’il est à une quinzaine de mètres, il m’aperçoit enfin et s’enfuit très dignement. Un grand moment.

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

Portrait d’un curieux.

Creux-du-Van/NE, juin 2022

Il a beau être commun dans nos campagnes, voir même aux abords de nos villes. Une rencontre avec Maître renard est toujours, pour moi, un moment d’émotion.

Lac des Vernes/GE, mai 2023

La jeunesse s’accompagne de l’insouciance, au point de ne pas se soucier de la présence d’un intrus à quelques mètres de distance. Juste un court instant, avant de prendre la poudre d’escampette.

La Feuillée/GE, juillet 2023

LE CHAMOIS

Rupicapra rupicapra

Le soleil va bientôt disparaître aux abords du lac de Joux. Entre forêts et pâturages, nous apercevons un grand groupe de chamois, des femelles et des jeunes.

Vite, une photo avant qu’ils disparaissent…

Et bien, pas du tout. Ils descendent vers nous, indifférents à notre présence à peine dissimulée par la silhouette de la voiture.

Un vrai régal.

*cliquez sur l’image

LE BLAIREAU

Meles meles

« Quel blaireau ! ». Cette expression peu flatteuse en dit long sur la sympathie que suscite en général cet animal.

C’est peut-être pour cela et certainement pour la chasse inconsidérée qu’on lui mène qu’il se fait furtif et discret, sortant uniquement la nuit. Difficile à voir…

Mais c’est sans compter avec la ruse de Sophie.

Et la patience de Paola qui a réussi la mission impossible.

LE CHEVALIER GUIGNETTE

Actitis hypoleucos

Il est le limicole le plus commun de nos lacs et rivières. Le seul que l’on peut voir toute l’année.

Pourtant, il nous a fallu du temps pour le dénicher. Et des ruses de Sioux pour l’approcher.

Barrage de Verbois/GE, août 2020

Il avait ouvert la saison 2020 des limicoles. L’honneur de la clore lui revient de droit.

Barrage de Verbois/GE, décembre 2020

Il mérite bien un petit rappel.

LA SARCELLE D’HIVER

Anas crecca

En cette période de l’année, j’ai quitté ma parue nuptiale. Je n’en ai plus besoin… Le travail a été fait.

Creux-de-Terre/VD, août 2020

Si vous voulez admirer mes splendides couleurs, repassez plus tard, en fin d’année peut-être.

Nous nous trouvons beaux ! Et vous ?

Marais de Sionnet/GE, janvier 2021

LE BEC-CROISÉ DES SAPINS

Loxia curvirostra

Une ombre dans le ciel. La voilà qu’elle se pose au sommet d’un épicéa. Vite les jumelles…

Erreur fatale. J’aurais dû prendre mon appareil photo, car elle ne reste pas très longtemps. Heureusement, Christine a été plus rapide. Deux images fugaces de notre première bec-croisé des sapins que nous garderons dans nos fichiers uniquement pour être surs de ne pas avoir rêvé.

Le lendemain, même endroit. Nous sommes aux aguets. La lumière est celle qu’elle est, mais toute la famille est là ! Une photo volée.

La Barillette/VD, juillet 2020

Il a fallu attendre longtemps, mais nous les avons revus. Le mâle s’est envolé, la femelle a été plus complaisante.

Alpe di Salei/TI, octobre 2021

Les oiseaux aussi reviennent à leurs premiers amours. Trois ans après, pratiquement sur le même sapin…

La Barillette/VD, août 2023

Cette année, le passage des Becs-croisés en Suisse a été particulièrement abondant. Plus de 2550 oiseaux ont été bagués au col du Bretolet. Pas étonnant qu’une nuée de jeunes soit venue nous dire bonjour.

LE PIPIT DES ARBRES

Anthus trivialis

Drôle de nom pour un oiseau qui vit là où il n’y plus d’arbres… Mais il n’en fut pas toujours ainsi.

Jadis, son chant mélodieux et son vol étrange habillaient nos plaines. La disparition des ses lieux de nidification l’ont poussé à la montagne.

Il a fallu un peu de patience pour l’approcher.

Grossalp/TI, septembre 2021

Puis, un jour, il a retrouvé ses arbres.

Il reste toutefois une exclusivité tessinoise.

LE BOUQUETIN

Capra ibex

Elle regarde ailleurs, là où nous ne pouvons voir. Que cherche-t-elle ? A quoi pense-t-elle ?

Allez savoir. Peut-être elle savoure sa solitude.

Robiei/TI, juillet 2020

Une année s’est écoulée. Un jeune mâle pointe son nez.

Zermatt/VS, juillet 2021

Mais revenons au début de notre histoire. Elle n’est plus seule…

Robiei/TI, juillet 2021

LE FAISAN DE COLCHIDE

Phasianus colchicus

En attendant le mâle et ses magnifiques couleurs, admirons cette poule avec sa nichée. Un jeune mâle en fait partie d’ailleurs. Peut-être l’année prochaine.

Il s’est fait attendre, le coquin. Mais nous sommes tenaces, même s’il est un peu loin !

Marais de Sionnet/GE, décembre 2020

C’est mieux lorsqu’il courtise ses deux poules.

Marais de Sionnet/GE, février 2021

Il ne peut pas s’empêcher de faire le beau.

Marais de Sionnet/GE, mars 2021

Il est assez rare de le surprendre au milieu d’un champ labouré, où il n’a pas d’endroits où se cacher. Son décollage tout sauf foudroyant a fait le bonheur de l’appareil photographique.

LA MÉSANGE NOIRE

Periparus ater

Bien qu’elle soit la plus répandue des mésanges suisses, ce n’est pas elle, et de loin, que l’on voit le plus souvent. C’est qu’elle aime les forêts de sapins bien profondes et adore se cacher.

Mais parfois ces sapins laissent filtrer des odeurs alléchantes de graines perdues par des promeneurs inattentifs…

Val Roseg/GR, septembre et octobre 2020