LE PHALAROPE À BEC LARGE

Sans cesse en mouvement, à la recherche de proies invisibles, il épouse chaque vague ou mouvement de l’eau, ballotté dans tous les sens. Il passe onze mois sur douze en haute mer. Les tempêtes automnales peuvent toutefois l’égarer sur le continent européen. Celui-ci a choisi la Suisse.

LE BUSARD PÂLE

Peu d’observateurs ornithologues peuvent se vanter d’avoir observé ce rapace rarissime et menacé. Pourtant, deux d’entre nous font partie des chanceux. Ils l’ont même photographié.

LE FLAMANT ROSE

Pour une rareté, ça en est une ! Son régime alimentaire n’abondant guère dans nos eaux, il ne fréquente guère nos lacs et étangs. Pourtant, la nature ne cesse pas de nous surprendre. Voilà qu’une petite colonie s’est installée en Suisse alémanique.

Tout d’abord, une photo de groupe, pour être certains que ce sont bien eux.

Puis, quelques jours plus tard, avec une bien meilleure lumière, la confirmation qu’ils aiment bien les eaux de l’Aar.

LE POUILLOT DE BONELLI

Déjà qu’il n’est pas évident du tout de distinguer un Pouillot véloce d’un Pouillot fitis, pour ne pas parler du Pouillot ibérique, en voilà un quatrième, cachottier en plus, qui se dissimule dans les feuillages et se dérobe à l’observation. Très souvent, seul son chant dévoile sa présence.

Et, lorsque les feuillages sont absents, il trouve moyen de se cacher derrière les branches !

Son dessous blanc satiné le rend différent des autres.

LE ROSELIN CRAMOISI

En voici un autre plutôt rare dans nos contrées, bien que les spécialistes signalent son expansion d’Asie en Europe depuis une vingtaine d’années.

Qu’il s’agisse d’un mâle en tenue nuptiale ne fait aucun doute. Sa tête et sa poitrine rouge-carmin en témoignent. Quelques semaines et il sera déjà reparti.

LE FAUCON HOBEREAU

Il s’est fait attendre ! Nous le cherchions depuis belle lurette et j’ai oublié le nombre de fois où j’ai scruté le ciel à sa recherche.

Voilà que ce matin, il a fait son apparition. Quelques secondes, en contre jour, avant de disparaître. Juste le temps de lever le téléobjectif et de déclencher.

Ce n’était que partie remise. En fin d’après midi du même jour, à l’observatoire de la réserve d’Auried, nous l’avons vu venir de loin, ses ailes en faux tellement typiques. Il a cerclé autour de nous, faisant le tour des étangs, tellement vite que je ne parvenais pas à le cadrer. Heureusement, la chance était avec nous.

LA PIE-GRIÈCHE A TÊTE ROUSSE

Autrefois commune chez nous, elle a quitté nos contrées il y a belle lurette, victime de la disparition de son habitat. Ses effectifs diminuent aussi chez nos voisins et elle s’est désormais réfugiée dans le bassin sud de la Méditerranée.

Les choses changent rapidement en ornithologie. La voilà refaire surface à Genève. Le hasard ou un bon présage ?

L’ALOUETTE CALANDRELLE

La plus petite des alouettes européennes ne se montrait guère chez nous. Mais dernièrement, elle semble avoir découvert nos près dans sa migration du printemps.

Elle reste néanmoins difficile à rencontrer. Il fallait être là au bon moment.

La calotte fortement rayée et ses lunettes pales la rendent facile à identifier.

LE BRUANT DES NEIGES

Rare hivernant chez nous, oiseau de l’extrême nord, il recherche les lieux qui lui rappellent sa toundra natale, milieux rocailleux, dénudés ou à végétation rase.

Le voici où on ne l’attendait pas. Dans quelques mois, il deviendra tout blanc, mais il ne sera plus chez nous.

LE GOÉLAND CENDRÉ DE RUSSIE

Pour ressembler à un goéland cendré de chez nous, il lui ressemble, il n’y a aucun doute.

Un bec plus coloré, un plus grande étendue de noir à l’extrémité de ses ailes, un manteau plu sombre feraient la différence dans cette sous-espèce.

Quoi qu’il en soit les experts l’ont identifié. C’est sa première apparition en Suisse et l’un de nous l’a vu et photographié. C’est bien assez pour lui faire une petite place sur notre site.