LE BRUANT DES NEIGES

Rare hivernant chez nous, oiseau de l’extrême nord, il recherche les lieux qui lui rappellent sa toundra natale, milieux rocailleux, dénudés ou à végétation rase.

Le voici où on ne l’attendait pas. Dans quelques mois, il deviendra tout blanc, mais il ne sera plus chez nous.

LE GOÉLAND CENDRÉ DE RUSSIE

Pour ressembler à un goéland cendré de chez nous, il lui ressemble, il n’y a aucun doute.

Un bec plus coloré, un plus grande étendue de noir à l’extrémité de ses ailes, un manteau plu sombre feraient la différence dans cette sous-espèce.

Quoi qu’il en soit les experts l’ont identifié. C’est sa première apparition en Suisse et l’un de nous l’a vu et photographié. C’est bien assez pour lui faire une petite place sur notre site.

LE GRÈBE ESCLAVON

Aucun doute sur son identification en période nuptiale. Ses couleurs hivernales le font, par contre, ressembler à son cousin, le grèbe à cou noir, plus fréquent dans nos eaux.

Pour une fois, notre ami s’est considérablement rapproché du rivage. La pointe blanche de son bec et la nette démarcation entre sa calotte noire et ses joues blanches ne laissent guère de doute. C’est bel et bien lui !

LE DENDROCYGNE A VENTRE NOIR

Ils sont nombreux dans ce monde, leur population étant estimée à plus d’un million d’individus.

Mais pas en Suisse. Qu’importe ? Nous passions par là au bon moment.

LE BÉCASSEAU TACHETÉ

Habitué de l’Arctique, il est plutôt rare dans nos contrées. Mais il lui arrive de venir nous trouver lors de sa migration.

Bien entendu, il faut être là au bon moment. Mission accomplie de main de maître.

LE VENTURON MONTAGNARD

Oiseau à la distribution limitée, à la limite des forêts, dans les montagnes d’Europe, il est néanmoins très présent dans les Alpes et le Jura. Tôt ou tard, il devait finir dans notre escarcelle… Plutôt tard d’ailleurs !

Voici un magnifique mâle, tout de jaune et gris vêtu, bien plus facilement reconnaissable que sa compagne, plus terne..

LA ROUSSEROLLE DES BUISSONS

Sacrées Rousserolles, va ! Déjà faire la différence entre l’effarvatte et la verderolle est une question de spécialistes. Voilà maintenant que la rarissime Rousserolle des buissons fait son apparition chez nous. Quelle différence ? Les ailes plus courtes, pardi !

Son chant surtout, comme pour ses consœurs. Cela tombe bien. Elle a été photographiée au Tessin, par la spécialiste en ce domaine de notre site.

Quoiqu’il en soit, sa rareté mérite bien une petite place dans nos fiches.

LA BOUSCARLE DE CETTI

Vous entendez mon chant explosif résonner à quelques pas de vous, mais vous ne me voyez jamais. Que voulez-vous, j’adore jouez avec vos nerfs et me dérober en me faufilant dans les roseaux.

Très rarement, je me concède aux plus habiles des photographes, ceux qui savent cueillir l’instant de mon chant.

LE PLUVIER ARGENTÉ

Certes, je suis bien plus beau en parure nuptiale. Mais vous devrez vous contenter de mon plumage plus terne de ces temps-ci, car je ne fréquente pas votre territoire lorsque je cherche une compagne.

LA LOCUSTELLE LUSCINIOÏDE

Seul son chant étrange ressemblant à celui d’un insecte trahit sa présence, car la locustelle se dissimule à la perfection dans les roseaux. Lorsqu’il résonne, il faut se munir de beaucoup de patience pour enfin l’apercevoir sur une tige.

Elle est arrivée récemment en Suisse. Anne-Claude et Patrick ont eu de la chance.