LE ROSELIN CRAMOISI

En voici un autre plutôt rare dans nos contrées, bien que les spécialistes signalent son expansion d’Asie en Europe depuis une vingtaine d’années.

Qu’il s’agisse d’un mâle en tenue nuptiale ne fait aucun doute. Sa tête et sa poitrine rouge-carmin en témoignent. Quelques semaines et il sera déjà reparti.

LE FAUCON HOBEREAU

Il s’est fait attendre ! Nous le cherchions depuis belle lurette et j’ai oublié le nombre de fois où j’ai scruté le ciel à sa recherche.

Voilà que ce matin, il a fait son apparition. Quelques secondes, en contre jour, avant de disparaître. Juste le temps de lever le téléobjectif et de déclencher.

Ce n’était que partie remise. En fin d’après midi du même jour, à l’observatoire de la réserve d’Auried, nous l’avons vu venir de loin, ses ailes en faux tellement typiques. Il a cerclé autour de nous, faisant le tour des étangs, tellement vite que je ne parvenais pas à le cadrer. Heureusement, la chance était avec nous.

LA PIE-GRIÈCHE A TÊTE ROUSSE

Autrefois commune chez nous, elle a quitté nos contrées il y a belle lurette, victime de la disparition de son habitat. Ses effectifs diminuent aussi chez nos voisins et elle s’est désormais réfugiée dans le bassin sud de la Méditerranée.

Les choses changent rapidement en ornithologie. La voilà refaire surface à Genève. Le hasard ou un bon présage ?

L’ALOUETTE CALANDRELLE

La plus petite des alouettes européennes ne se montrait guère chez nous. Mais dernièrement, elle semble avoir découvert nos près dans sa migration du printemps.

Elle reste néanmoins difficile à rencontrer. Il fallait être là au bon moment.

La calotte fortement rayée et ses lunettes pales la rendent facile à identifier.

LE BRUANT DES NEIGES

Rare hivernant chez nous, oiseau de l’extrême nord, il recherche les lieux qui lui rappellent sa toundra natale, milieux rocailleux, dénudés ou à végétation rase.

Le voici où on ne l’attendait pas. Dans quelques mois, il deviendra tout blanc, mais il ne sera plus chez nous.

LE GOÉLAND CENDRÉ DE RUSSIE

Pour ressembler à un goéland cendré de chez nous, il lui ressemble, il n’y a aucun doute.

Un bec plus coloré, un plus grande étendue de noir à l’extrémité de ses ailes, un manteau plu sombre feraient la différence dans cette sous-espèce.

Quoi qu’il en soit les experts l’ont identifié. C’est sa première apparition en Suisse et l’un de nous l’a vu et photographié. C’est bien assez pour lui faire une petite place sur notre site.

LE GRÈBE ESCLAVON

Aucun doute sur son identification en période nuptiale. Ses couleurs hivernales le font, par contre, ressembler à son cousin, le grèbe à cou noir, plus fréquent dans nos eaux.

Pour une fois, notre ami s’est considérablement rapproché du rivage. La pointe blanche de son bec et la nette démarcation entre sa calotte noire et ses joues blanches ne laissent guère de doute. C’est bel et bien lui !

LE DENDROCYGNE A VENTRE NOIR

Ils sont nombreux dans ce monde, leur population étant estimée à plus d’un million d’individus.

Mais pas en Suisse. Qu’importe ? Nous passions par là au bon moment.

LE BÉCASSEAU TACHETÉ

Habitué de l’Arctique, il est plutôt rare dans nos contrées. Mais il lui arrive de venir nous trouver lors de sa migration.

Bien entendu, il faut être là au bon moment. Mission accomplie de main de maître.

LE VENTURON MONTAGNARD

Oiseau à la distribution limitée, à la limite des forêts, dans les montagnes d’Europe, il est néanmoins très présent dans les Alpes et le Jura. Tôt ou tard, il devait finir dans notre escarcelle… Plutôt tard d’ailleurs !

Voici un magnifique mâle, tout de jaune et gris vêtu, bien plus facilement reconnaissable que sa compagne, plus terne..