LA MÉSANGE NOIRE

Periparus ater

Bien qu’elle soit la plus répandue des mésanges suisses, ce n’est pas elle, et de loin, que l’on voit le plus souvent. C’est qu’elle aime les forêts de sapins bien profondes et adore se cacher.

Mais parfois ces sapins laissent filtrer des odeurs alléchantes de graines perdues par des promeneurs inattentifs…

Val Roseg/GR, septembre et octobre 2020

LA GRIVE MUSICIENNE

Turdus philomelos

Alors, draine ou musicienne ? Seule la taille est vraiment un critère de reconnaissance. Et aussi, en moindre mesure, les taches sur la poitrine en forme de flèche pour la musicienne.

Zermatt/VS, juillet 2020

Espèce commune, mais oiseau discret et furtif, elle nous a rendu la tâche difficile, d’autant plus qu’en période de reproduction, elle se cache dans les frondaisons de la forêt.

Bolla Rossa/TI, avril 2021

Perly-Certoux/GE, février 2022

Son chant puissant nous tient compagnie pendant nos promenades dans la forêt de la Bolla Rossa. Nous avons beau chercher au sommet des arbres, elle demeure invisible. D’autres l’ont trouvée pour nous, quelques jours auparavant.

LE TRAQUET MOTTEUX

Oenanthe oenanthe

Au vol, le « T » noir renversé qui orne sa queue le rend aisément identifiable. Au sol, c’est une autre histoire car il se déplace sans cesse parmi les rochers de nos paysages alpins, à la recherche de sa pitance.

Il faut attendre qu’il se repose élégamment au sommet d’un gros caillou…

Zermatt/VS, juillet 2020

Autre saison, autres couleurs.

Marais de Sionnet/GE, mars 2021

Parfois, en photo animalière, lorsque nous attendons patiemment qu’un animal se montre (la marmotte à l’occasion), d’autres curieux s’en mêlent…

Piz Lagalb/GR, juillet 2021

Une tuile passait par là.

Nous l’avions un peu oublié. Voici qu’il se rappelle à nous.

LA GRANDE AIGRETTE

Ardea alba

On l’aperçoit généralement plus facilement en automne et en hiver. Mais il y a toujours des exceptions au fond des roselières.

Teppes de Verbois/GE, juillet 2020

Le jaune de son long bec annonce que la saison des nids est désormais passée…

*cliquez sur l’image

Creux-de-Terre/VD, juillet 2020

De temps en temps, il faut bien manger.

Champ-Pittet/VD, octobre 2020

Il n’y a rien de mieux que l’air des montagnes pour bien digérer.

Laghetto di Gudo/TI, novembre 2021

Visiblement, elle ne craint pas la neige.

Marais de Sionnet/GE, décembre 2021

Elles étaient cinq au fond du marais, dans un mouchoir de poche glacé, figées par le froid de la nuit qui s’estompait. Quelques coups de patte, un déploiement d’ailes pour s’échauffer. Une heure et quart plus tard, la première s’envolait.

Marais de Sionnet/GE, janvier 2022

LE BIHOREAU GRIS

Nycticorax nycticorax

Il est là probablement depuis avril. Il nous a fallu du temps pour le dénicher !

Mais la journée, ce coquin se cache dans son saule préféré, pour mieux se reposer en vue de ses chasses nocturnes.

Creux de Terre/VD, juillet 2020

Ce n’est pas le même oiseau ? Mais oui, rassurez-vous. Il va devenir comme l’autre, dès qu’il grandira.

Laghetto di Gudo/TI, mai 2021

Et voilà qui est fait !

Laghetto di Gudo/TI, mai 2021

Autres lieux… Grâce aux connaissances acquises, nous savons désormais qu’il s’agit d’un jeune en deuxième année. Peut être, il ne maitrise pas encore pleinement sa technique d’atterrissage.

Inkwilersee/SO, août 2021

LE FULIGULE MILOUIN

Aythya ferina

Ils arrivent par centaines se reposer sur nos lacs en hiver. En été. ils sont plus rares, mais ceux-ci semblent apprécier les eaux plus calmes d’un étang.

Creux de Terre/VD, juillet 2020

Eux, ce sont les mâles. Voici les femelles.

Creux-de-Terre/VD, octobre 2020

Monsieur et madame, s’il vous plait.

Bords du Rhône, Peney/GE, novembre 2020

Ce qu’il devait arriver, arriva.

Creux-de-Terre/VD, avril 2022

LE FULIGULE NYROCA

Aythya nyroca

Le coquin, il se mêle volontiers aux autres canards et fuligules de l’étang. Il passe ainsi souvent inaperçu, d’autant plus que ses couleurs ne sont pas flamboyantes.

Creux de Terre/VD, juillet 2020

Toutefois, ses couleurs nuptiales lui compliquent la tâche…

Creux-de-Terre/VD, mars 2021

LE HIBOU MOYEN-DUC

Asio otus

Nous étions passés par là au moins une demi-douzaine de fois, sans apercevoir quoi que ce soit.

Puis, un soir, la silhouette de la mère, moins cachée que d’habitude, a attiré notre attention… Le plaisir d’observer, jour après jour, les deux oisillons grandir.

Plan-les-Ouates/GE, juillet 2020

Ils ont désormais quitté le nid, pour se percher sur un arbre. Ils seront bientôt parés à l’envol.

Plan-les-Ouates/GE, juillet 2020

Tout ce beau monde est parti depuis longtemps… Il en a fallu du temps pour le revoir !

Gletterences/FR, janvier 2022

Oiseau nocturne par excellence, le jour il se repose dissimulé dans un arbre. Son plumage brun-jaune rappelle l’écorce de son abris et lui offre un bon camouflage. Pas cette fois-ci.

LA NIVEROLLE ALPINE

Montifringilla nivalis

Moineau des cimes, la niverolle aime la neige et les conditions atmosphériques difficiles… Elle ne descend presque jamais plus bas que 1500 mètres et il lui arrive de passer la nuit à plus de 3000.

Zermatt/VS, février 2020

Une bien longue absence. Il était temps qu’elle fasse une nouvelle apparition ! Au Tessin, cette fois-ci et plutôt réussie.

LE MILAN ROYAL

Milvus milvus

Bien qu’en expansion constante, cet élégant rapace, à la queue fortement échancrée et aux taches claires sous les ailes, si typiques, parle plutôt suisse allemand.

Mais il a fallu revenir en Suisse romande pour réussir une première photographie. Rien d’extraordinaire, mais ce n’est que le commencement.

Marais de Sionnet/GE, décembre 2020

Une brève escapade. C’est plus facile là où ils sont nombreux.

Altstätten/SG, août 2021

En vol, il est déjà beau. Mais quand il se pose, il est tout simplement magnifique !

Inkwilersee/SO, septembre 2021

Ce jour-là, il nous en a mis plein la vue.

Flachsee/AG, décembre 2021

Nous ignorions que le mieux allait venir.

Réserve d’Auried/FR, juin 2022