LE PIC VERT

Picus viridis

Un pic reste un pic.

Zermatt/VS, juillet 2020

Mais celui-ci, contrairement à ses cousins, n’aime pas trop les arbres, qu’il fréquente uniquement pour y creuser son nid. Il préfère rester à terre, où il pourchasse les fourmis avec une habileté diabolique.

Lac des Vernes/GE, novembre 2020

Malgré tout, les arbres gardent leur attrait.

Marais de Sionnet/GE, avril 2021

Décidément, il ne veut pas faire comme tout le monde.

Puplinge/GE, mai 2021

Aïre/GE, avril 2022

Mangeur de fourmis ? Sans aucun doute.

Parco della Pace/Locarno, mai 2022

L’HIRONDELLE DE FENÊTRE

Delichon urbicum

Dansant élégamment dans les airs, elle paraît noire et blanche, mais lorsque vous arrivez à la voir de près, ses reflets bleuâtres apparaissent clairement.

Cela tombe bien. Celle-ci s’était frottée à un cycliste.

Bellinzona/TI, juin 2020

Une nouvelle génération s’annonce.

Sementina/TI, juillet 2023

Valle Lavizzara : la voute du barrage du Sambuco et ses prises artificielles d’escalade ont été, ces dernières années, le terrain de jeu des Hirondelles de rochers. Même prise, hirondelle différente !

Mais revenons à des habitats plus courants pour notre hirondelle : un milieu rural et des murs de maisons où accrocher leurs nids.

Des dizaines et des dizaines d’oiseaux volent au-dessus de nos têtes. Rapides et changeant constamment de direction, ils fuient nos objectifs. Heureusement, de temps en temps, ils ressentent le besoin de se poser.

LE MERLE À PLASTRON

Turdus torquatus

Mon premier apparut, il y pas mal d’années, dans le parc national italien. Mon deuxième se dévoila quelques mois plus tard au Creux-du-Van. Il m’a fallu de nombreuses années pour apercevoir mon troisième.

Jschalp/GR, juin 2020

Une rencontre avec lui se mérite, car il vit en altitude. Il a fallu trois ans pour l’immortaliser à nouveau. Et, cette fois-ci, je n’étais même pas là ! Merci aux amis du site.

Bougnonne/VS, juin 2023

L’HIRONDELLE DES ROCHERS

Ptyonoprogne rupestris

Hirondelle rustique, hirondelle des fenêtres, hirondelles des rochers… Relativement faciles à observer en vol, beaucoup plus difficiles à surprendre sur leur perchoir de quelques instants.

Jschalp/GR, juin 2020

Celle-ci avait décidé de se reposer sur le mur de grimpe d’un barrage tessinois.

Diga del Sambuco/TI, août 2020

Ils ont faim et ils le font savoir. C’est dur d’être maman !

Disentis/GR, juillet 2021

Même barrage, d’autres photographes…

Il nous a fallu du temps pour la saisir en vol !

Diga della Pepa/TI, avril 2024

LE COUCOU GRIS

Cuculus canorus

« Cucù, cucù, l’aprile non c’è più, è ritornato maggio al canto del cucù »…

Nous sommes déjà en juin et, pour la première fois en Suisse, je parviens à admirer cet oiseau qui se dérobe sans cesse, victime de sa mauvaise réputation.

Réserve de Cudrefin/VD, juin 2020

La glace a été brisée. Voici la version tessinoise.

Bolla Rossa/TI, mai 2021

Et celle genevoise.

Marais de Sionnet/GE, juin 2021

Ce n’est pourtant que les premiers jours d’avril, mais il est déjà la.

Marais de Sionnet/GE, avril 2023

LE GRIMPEREAU DES JARDINS

Certhia brachydactyla

Tout est question d’une ongle, plus ou moins longue chez l’un des deux… Alors laissons cette question aux experts.

Le nôtre grimpait sur un tronc d’arbre d’un jardin genevois, Tout doute est donc dissipé !

Grand-Lancy/GE, juin 2020

Mais voyons-le de plus près.

Port Choiseul/GE, janvier 2021

Puplinge/GE, février 2021

Il est bien présent chez nous. Toutefois, il fait tout pour se faire oublier. Lorsque nous arrivons à le surprendre, il fait très rapidement le tour de son tronc pour mieux disparaitre. Cette fois-ci, il n’a pas réussi.

LE PIC NOIR

Dryocopus martius

Tout est calme et silencieux dans l’observatoire. Une salve de mitraillette éclate soudainement dans notre dos.

Vite, dehors ! Le rare pic noir est là.

Juste le temps de lui voler quelques images difficiles à travers les branches. La forêt s’endort à nouveau. Il est parti.

C’était un mâle. Sa calotte rouge l’affirme sans l’ombre d’un doute.

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

Deux ans ont passé. Un autre instant fugitif, hélas. Juste le temps de lever nos appareils et tenter de vaincre le contre-jour.

Réserve d’Auried/FR, juin 2022

Quel oiseau difficile à photographier ! Il y a toujours quelque chose entre lui et nos objectifs. Mais il est tellement difficile à voir que toute photo mérite de figurer ici…

LE BLONGIOS NAIN

Ixobrychus minutus

Il pèse tout de même environ 150 grammes. Comment fait-il pour se hisser délicatement tout en haut sur la tige d’un frêle roseau ?

Un véritable acrobate.

*cliquez sur l’image

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

Si les adultes sont difficiles à photographier, que dire des immatures qui ne quittent jamais leurs roseaux protecteurs ?

Creux-de-Terre/VD, août 2020

Immobile ou presque, cachée dans un buisson en bord de roselière, elle croyait échapper à nos regards. Son cou reptilien se dépliant à la recherche d’un poisson a crée un éclair de lumière qui l’a trahie.

Bolla Rossa/TI, juin 2022

De retour au Tessin en 2023, elle est toujours là, au même endroit. Est-ce la même ? Va savoir…

Bolla Rossa/TI, avril 2023

Le mâle, quant à lui, fréquente les roselières genevoises.

Lac des Vernes/GE, mai 2023

Se rencontreront-ils un jour ?

Quant à moi, je suis finalement parvenu à le saisir en vol.

Lac des Vernes/GE, mai 2023

Patrick, juste au moment du décollage.

LE PIGEON COLOMBIN

Columba oenas

Un pigeon qui niche dans les trous d’arbres laissés libres par les pics… On aura tout vu dans cette nature surprenante.

Mais cet oiseau un peu timide ne se laisse pas voir facilement. Quand il picore au sol, il est souvent caché par les herbes, quand il se repose c’est presque toujours là-haut, sur une branche en contre-jour.

Enfin, nous sommes parvenus à lui voler quelques images.

Marais de Sionnet/GE, février 2021

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

L’HYPOLAÏS POLYGLOTTE

Hippolais polyglotta

Il lui arrive d’imiter le chant d’autres oiseaux, ce qui lui a valu son drôle de nom.

Bien que plutôt discret, son dessous jaune lui joue un tour et nous permet de l’apercevoir.

Marais de Sionnet/GE, juin 2020

Une année a passé. Nous avons fait des progrès.

Marais de Sionnet/GE, juin 2021

Nous continuons d’en faire…

La Feuillée/GE, mai 2022

Marais de Sionnet/GE, mai 2023