LA ROUSSEROLLE DES BUISSONS

Sacrées Rousserolles, va ! Déjà faire la différence entre l’effarvatte et la verderolle est une question de spécialistes. Voilà maintenant que la rarissime Rousserolle des buissons fait son apparition chez nous. Quelle différence ? Les ailes plus courtes, pardi !

Son chant surtout, comme pour ses consœurs. Cela tombe bien. Elle a été photographiée au Tessin, par la spécialiste en ce domaine de notre site.

Quoiqu’il en soit, sa rareté mérite bien une petite place dans nos fiches.

LA BOUSCARLE DE CETTI

Vous entendez mon chant explosif résonner à quelques pas de vous, mais vous ne me voyez jamais. Que voulez-vous, j’adore jouez avec vos nerfs et me dérober en me faufilant dans les roseaux.

Très rarement, je me concède aux plus habiles des photographes, ceux qui savent cueillir l’instant de mon chant.

LE PLUVIER ARGENTÉ

Certes, je suis bien plus beau en parure nuptiale. Mais vous devrez vous contenter de mon plumage plus terne de ces temps-ci, car je ne fréquente pas votre territoire lorsque je cherche une compagne.

LA LOCUSTELLE LUSCINIOÏDE

Seul son chant étrange ressemblant à celui d’un insecte trahit sa présence, car la locustelle se dissimule à la perfection dans les roseaux. Lorsqu’il résonne, il faut se munir de beaucoup de patience pour enfin l’apercevoir sur une tige.

Elle est arrivée récemment en Suisse. Anne-Claude et Patrick ont eu de la chance.

L’OEDICNÈME CRIARD

Tout est étrange dans cet oiseau, à commencer par son nom, en sa version française tout au moins, pour continuer avec ses grands yeux à l’iris jaune citron et ses hautes pattes, son allure presque reptilienne.

Oiseau essentiellement nocturne, il est difficile à apercevoir pendant la journée car son plumage brun strié de blanc lui permet de se camoufler à la perfection dans les terrains arides où il évolue.

Mais, lorsque plusieurs membres du site unissent leurs efforts, il n’avait aucune chance !

LA FAUVETTE PITCHOU

Cette petite fauvette à l’air espiègle, boule de poils d’où ressort l’oeil et l’iris rouge, aime les hivers doux et tempérés. Peut-être elle a été attirée par la réputation du Tessin et elle a décidé d’y faire un tour, juste pour voir.

Une véritable rareté en Suisse. Bravo au photographe qui a su cueillir l’instant propice.

HYBRIDE FULIGULE MORILLON-FULIGULE NYROCA

La voie étant ouverte, il n’y a aucune raison que d’autres ne s’y engouffrent.

Mais, tout-de-même, un peu volages, ces Morillons, n’est-ce pas ?

LE GOÉLAND ARGENTÉ

Ce goéland nordique n’est pas très commun en Suisse. Il rejoint nos lacs, en petit nombre, uniquement en hiver. PaS évident donc de l’observer et de le photographier.

Pour nous compliquer la tâche, celui-ci se cache dans le brouillard…

HYBRIDE FULIGULE MORILLON-NETTE ROUSSE

Chez les oiseaux aussi, il y a des aventures extra-conjugales qui aboutissent à des drôles de résultat…

Faisons donc preuve d’ouverture d’esprit et faisons une petite place au premier hybride du site.

LA MACREUSE À FRONT BLANC

La rade de Genève est à l’honneur, ces jours-ci. Un canard qui n’avait jamais été vu en Suisse, un mâle de macreuse à front blanc, au splendide bec multicolore, parade dans ses eaux. Encore un visiteur venu d’Amérique.

Des dizaines d’ornithologues font la queue le long des quais. Becetailes se devait d’être là.

Parfois, il jouait avec les vagues…

… ou alors, il faisait le beau.