LE MARTIN-PÊCHEUR D’EUROPE

Alcedo atthis

Une flèche turquoise qui fend l’air et qui disparaît aussi vite qu’elle est venue. Le martin-pêcheur est un oiseau discret qui n’aime pas paraître…

Sauf à trouver son nid le long de la berge ou l’un des perchoirs où il aime se reposer et traquer ses proies.

Ce jour-là, il a fait trois ou quatre passages éclair, puis s’est posé sur un roseau, de l’autre côté de l’étang. Juste un instant, pour nous montrer ses couleurs.

L’histoire se termine par un vrai instant de bonheur.

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

Quelques jours plus tard… Est-ce le même ?

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

La tache rouge sous le bec indique clairement qu’il s’agit d’une femelle. Normal, pour tant de beauté !

Creux-de-Terre, août 2020

Serait-il l’apothéose ?

Champ-Pittet/VD, octobre 2020

Même pas, le voilà à nouveau.

Lac des Vernes/GE, février 2021

Il est tellement beau que nous ne pouvons pas cesser de l’admirer !

La Sauge/VD, mai 2021

La Sauge/VD, septembre 2023

LE HÉRON POURPRÉ

Ardea purpurea

Bien que plus petit que mon cousin, le cendré, je suis plus coloré et plus beau que lui. Pour ne pas lui faire de l’ombre, je me montre rarement…

Il est vrai que la disparition des vastes étendues marécageuses ne me facilite pas la vie. Je suis à risque d’extinction !

Là, vous avez de la chance. J’avais une petite faim et je me suis posé.

Vite, une petite grenouille et je m’en vais.

Pour mieux revenir ailleurs.

Creux-de-Terre/VD, mars 2021

J’aime bien cet étang. Mais il est temps de découvrir d’autres endroits.

Creux-de-Terre/VD, juin 2022

Pourquoi pas le Tessin ?

Bolla Rossa/TI, avril 2023

Me voici de retour à Genève.

Marais des Crêts/GE, mai 2023

Vous l’aurez compris. Lorsqu’un endroit me convient, j’y retourne volontiers.

LA MÉSANGE À LONGUE QUEUE

Aegithalos caudatus

Ma queue est plus longue que mon corps. Je m’en sers pour garder mon équilibre entre les branches où je virevolte sans cesse…

Je suis une minuscule boule de poils, mais je suis belle et fière de l’être.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Tellement belle que je dois me dérober sans cesse aux regards de mes admirateurs. Mais pour vous, je veux bien faire une exception.

Bolla Rossa/TI, avril 2022

Et mes devoirs familiaux m’empêchent parfois de rester cachée.

Moulin-de-Vert/GE, avril 2023

Cette année, la rare sous-variante à tête blanche a été souvent signalée chez nous. Est-ce que c’est elle ? L’avis d’un expert serait le bienvenu !

LE CANARD CHIPEAU

Mareca strepera

Discret, je me mêle volontiers aux autres canards pour passer le plus inaperçu possible. Paresseux, je dois mon nom au fait que je suis un peu voleur et je pique parfois ma nourriture à mes copains d’étang…

Mais, ils ne m’en veulent pas.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Ne me trouvez-vous pas beau lorsque la lumière me caresse ?

Creux-de-Terre/VD. octobre 2020

Quand le soleil disparait, je me cache…

Embouchure du Mujon/VD, novembre 2020

… pour réapparaître un peu plus tard.

Eaux-Vives/GE, mars 2021

LA TOURTERELLE TURQUE

Streptopelia decaocto

A cette époque de l’année, vous m’entendez souvent, mais vous me voyez plus rarement. Heureusement, de temps en temps, je quitte les frondaisons des arbres pour le faîte d’un toit.

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Certes, en hiver, lorsque la nourriture se fait rare, c’est toute une autre histoire. Parfois, je m’égare sur un balcon…

Plan-les-Ouates, juin 2020

Il fait beau, le printemps est en avance, je me prépare pour la belle saison.

Rapperswil/SG, mars 2022

LA BUSE VARIABLE

Buteo buteo

Comme son nom l’indique, son plumage est plutôt hétéroclite, allant du brun foncé au blanchâtre, tâché ou pas… Elle est plus facilement identifiable grâce à ses larges ailes et à sa queue arrondie.

Bien qu’étant notre rapace le plus abondant, elle se montre le plus souvent en vol ou perchée sur un piquet au bord des autoroutes. Car elle est méfiante et ne se laisse pas approcher facilement.

Mais toute règle a son exception.

Marais de Sionnet/GE, octobre 2020

Même si les corneilles n’apprécient guère sa présence….

Avully/GE, décembre 2020

…elle s’en va pour mieux revenir.

Marais de Sionnet/GE, janvier 2021

Elle rend parfois visite aux amis du site.

Puplinge/GE, février 2021

Pour mieux revenir dans coin genevois préféré.

Marais de Sionnet/GE, février 2021

Marais de Sionnet/GE, janvier 2022

LE SERIN CINI

Serinus serinus

Un petit bec, une grosse tête, du jaune un peu partout, tout au moins pour le mâle, impossible de se tromper.

Il est, paraît-il, assez familier. Pourtant, nous ne l’avons pas vu souvent. Notre première rencontre n’est pas vraiment une réussite…

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Par la suite, ce fut nettement meilleur.

Zermatt/VS, juillet 2020

Eau Morte/GE, février 2021

Que faisait-il dans les vignes ? Il n’y a plus de raisin à cette époque de l’année !

La Feuillée/GE, novembre 2021

LA ROUSSEROLLE VERDEROLLE

Acrocephalus palustris

Je ressemble tellement à ma cousine effarvatte que même les experts se trompent parfois, surtout quand je me tais et qu’ils ne peuvent pas m’identifier à mon magnifique chant.

Mais j’ai les pattes plus claires et je suis donc verderolle…

Bords de la Seymaz/Choulex/GE, mai 2020

LA PIE-GRIÈCHE ÉCORCHEUR

Lanius Collurio

Avec un nom pareil, pas étonnant qu’on lui prête les pires turpitudes, tout au moins dans la version française. Pourtant, il est l’un de nos plus jolis passereaux et il n’est dangereux que pour les sauterelles et autres petits insectes…

À peine arrivée en Suisse, elle a déjà droit à un portrait.

Giardino magico/Bellinzona, mai 2020

C’est toujours le mâle qui se laisse admirer facilement. Serait-il un brin vaniteux ?

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Peut-être seulement jaloux ! Il a fallu de la persévérance pour qu’il nous montre sa compagne.

La Feuillée/GE, juin 2021

Enfin, les voilà ensemble.

Une fois seule, elle a bien voulu tourner la tête.

La Feuillée/GE, mai 2023

Mais le mâle n’a pas tardé à revenir…

…et ce qui devait arriver, arriva.

La Feuillée/GE, juillet 2023

LA SITELLE TORCHEPOT

Sitta europaea

Son bandeau noir sur l’oeil, son dos gris ou bleuté selon la lumière, sa poitrine orangée la rendent impossible à confondre avec un autre oiseau.

Mais tout en étant commun chez nous, elle n’est pas facile à observer car elle évolue dans les sous-bois. Il faut savoir attendre qu’elle se décide à monter le long d’un tronc, comme un pic…

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Ou avoir un peu de chance, un matin tôt, même en contre-jour.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Quelques mois plus tard, aux Grisons, les meilleures conditions étaient réunies.

Val Roseg/GR, septembre 2020

Elle a tardé à revenir. Ou alors, nous étions distraits. Cette fois-ci, elle a fait en sorte que nous ne l’oublions pas.