LE POUILLOT VÉLOCE

Phylloscopus collybita

Il volette sans arrêt dans les branchages. Déjà, il peut facilement être confondu avec les autres pouillots et particulièrement avec le fitis.

Alors pour avoir une chance de l’identifier, il faut attendre qu’il s’arrête sur une branche pour se reposer…

Réserve de Cudrefin/VD, mai 2020

Et puis un jour il décida de se dévoiler.

Lac des Vernes/GE, octobre 2020

Depuis lors, nous l’avons croisé souvent au fil de nos promenades dans la nature. , toujours aussi difficile à saisir. Celui-ci nous a paru assez réussi.

Perly-Certoux/GE, février 2022

L’ÉPERVIER D’EUROPE

Accipiter nisus

Chasseur impitoyable, l’épervier traque les passereaux jusqu’aux mangeoires installées dans les jardins. Volant bas, se dissimulant derrière les aspérités du terrain et les buissons, il tente de surprendre ses victimes. Il n’hésite pas à traquer sa proie dans les haies, mettant parfois pied à terre.

Giardino magico, Bellinzona, janvier 2020

Le dessus du mâle est gris ardoisé, celui de la femelle, plus grande, est brun. Tous les deux ont une poitrine finement striée, brun roussâtre pour lui, brun pour elle.

Après l’avoir tant cherché, le voilà enfin. Il vient vers moi et ma cachette. Déjà je savoure la photo du siècle, lorsque deux corbeaux freux l’attaquent et l’éloignent.

Inkwilersee/SO, août 2021

Malgré tous mes efforts, il reste fidèle au Tessin. Difficile d’affirmer le contraire.

Giardino Magico/Bellinzona, novembre 2022

LE CHARDONNERET ÉLÉGANT

Carduelis carduelis

Il y a quelques années, un groupe de chardonnerets voletait de temps en temps dans le quartier. L’un ou l’autre de ces oiseaux se posait alors brièvement sur les arbres en face de notre balcon. Le temps d’admirer ses splendides couleurs.

Ils ont disparu. Alors partons au Tessin pour les retrouver.

Giardino magico, Bellinzona, septembre 2018

Mais, avec un peu de persévérance, nous lui avons trouvé des compagnons à Genève.

Plan-les-Ouates/GE, mai 2020

Et aussi en Suisse alémanique.

Sempach/LU, juin 2020

L’annonce d’une migration prochaine ?

Marais de Sionnet/GE, octobre 2020

Une année s’est écoulée. Aller et retour !

Marais de Sionnet/GE, novembre 2021

Avant d’éblouir l’observateur avec ses splendides couleurs, il faut savoir faire preuve de patience.

Rovana/TI, mai 2023

La patience paie toujours !

La Feuillée/GE, juin 2023

LE BRUANT FOU

Emberiza cia

Il doit peut-être son drôle de nom à son plumage audacieux. Tout de brun vêtu, il se coiffe de gris, blanc et noir.

Un peintre anticonformiste est passé par là.

Giardino magico, Bellinzona janvier 2020

Quelques mois plus tard, le revoilà.

Giardino magico, Bellinzona, octobre 2020

Il ne craint pas la neige. Nous ne craignons pas les effets spéciaux.

Toutes les belles choses ont une fin ! Ils ont fini par traverser les Alpes.

LE BRUANT ZIZI

Emberiza cirlus

Son chant a attiré notre attention… Nous l’avons aperçu, là-haut, sur son arbre. Un court instant, juste le temps d’une photo prise à la hâte.

Pendant longtemps, elle est restée la seule, car il a fallu quelques mois pour le revoir.

Russin/GE, janvier 2021

Puis, la neige est arrivée. La recherche de nourriture lui a peut-être fait perdre toute méfiance.

Eau Morte/GE, décembre 2021

Enfin, l’amour lui a fait perdre la tête. Lorsque l’on parade, des intrus peuvent être là !

La Feuillée/GE, avril 2022

Même endroit, mais deux années plus tard.

LE ROSSIGNOL PHILOMÈLE

Luscinia megarhynchos

Son chant varié résonne jour et nuit dans les bois et bosquets longeant une rivière. Il est là, mais il ne se montre guère…

Teppes de Verbois/GE, mars 2020

Pourtant, il n’est pas si désagréable à regarder !

Marais de Sionnet/GE, juin 2021

Cette maman ne se souciait guère du photographe, occupée comme elle l’était à se procurer de la nourriture pour ses petits.

La Feuillée/GE, juin 2021

Les années passent. Avril est de retour et avec lui le rossignol philomèle. Il est temps de se soucier de construire sa maison. Dès les premières lumières de l’aube, un ballet incessant entre entre les herbes, feuilles mortes, brindilles de roseaux et ce buisson d’orties bien accueillant.

Le travail terminé, il a bien le droit d’être fier de lui et de le faire savoir au monde entier.

Marais de Sionnet/GE, avril 2022

Les années passent. Avril est à nouveau là. Le rossignol aussi.

Marais de Sionnet/GE, avril 2023

LE PINSON DES ARBRES

Fringilla coelebs

Dans les forêts et dans les bois, son chant rivalise avec celui des mésanges. Car ils sont nombreux, les pinsons des arbres en Suisse…

Le mâle, très bariolé et séduisant aime montrer sa beauté, au point d’aller s’admirer dans la glace d’une fenêtre.

Opération sauvetage.

Giardino magico, Bellinzona, mars 2020

La femelle ne ressent pas le même besoin de plaire. Elle fuit même la célébrité…

Bords de l’Aire/GE, mars 2020

Et voilà le couple réuni.

Val Roseg/GR, septembre 2020

LA GALLINULE POULE D’EAU

Gallinula chloropus

Si beaucoup de monde désigne la foulque macroule comme étant une poule d’eau, c’est sa faute. Sa peur la pousse à se cacher au moindre danger, même si celui-ci n’est que présumé. L’observateur distrait ne la voit donc jamais…

Comme elle vit près des rivages riches en végétation, elle court immédiatement s’y dissimuler. Pas assez vite pour des photographes avisés qui passaient par là.

Bords de l’Aire/GE, avril 2020

Adultes et adolescents…

Marais de Sionnet/GE, novembre 2020

Premiers plans dédiés tout d’abord à un adulte.

Marais de Sionnet/GE, décembre 2020

Marais de Sionnet/GE, avril 2023

Puis à un adolescent.

LE ROUGEQUEUE À FRONT BLANC

Phoenicurus phoenicurus

Si son cousin, le rougequeue noir est un bel oiseau, lui, il est magnifique. L’orange vif de sa poitrine contraste fortement avec la gorge et la tête noires, surmontées d’une tache blanche du plus bel effet.

Giardino magico, Bellinzona, avril 2018

Il mérite bien quelques images, d’autant plus que Madame l’a rejoint. Elle est moins colorée, mais elle est aussi belle.

Cevio/TI, juin 2020

Il semblait nous avoir oubliés. Juste une image fugitive, l’espace de quelques instants, au printemps 2022, dans la campagne genevoise.

Puis, l’année suivante, le voici dans toute sa splendeur, même jour à deux endroits différents.

Réserve de Laconnex /GE, avril 2023

Signal de Bernex/GE, avril 2023

Mais le Tessin ne tarde pas à reprendre l’initiative.

Giardino magico, Bellinzona, avril et juin 2023

LE ROUGEQUEUE NOIR

Phoenicurus ochruros

Vu de loin, il paraît tout noir, reconnaissable seulement à sa queue qui s’agite nerveusement. Puis, de plus près, apparaît le gris-anthracite de la poitrine, le blanc des rémiges, l’orange vif du croupion et de la queue. Un bel oiseau dont on a de la peine à capter l’œil caché dans l’obscurité de sa tête.

Giardino magico, Bellinzona, janvier 2020

C’est une autre histoire pour la femelle.

Réserve des Grangettes/VD, juin 2020

Quant à l’immature, jugez vous-mêmes.

Puplinge/juin 2020

Une trop longue absence. Voilà une superbe femelle qui a tout fait pour se rappeler à nous.