CHEVREUILS EN GOGUETTE

Capreolus capreolus

Il est trop loin de notre observatoire, ce magnifique héron cendré qui se pavane au fond de l’étang. Nos yeux quittent les jumelles et notre regard plane sur les roseaux et les herbes d’en face.

Les voilà qu’elles bougent. Le vent, une rousserolle ? Non, maman chevreuil et ses deux rejetons.

Teppes de Verbois/GE, mai 2020

Elle sait que nous sommes là. Une touffe d’herbe et son regard se pointe vers nous. Puis, elle s’inquiète de moins en moins souvent et feint de nous ignorer, Les faons eux, dans l’insouciance de la jeunesse, ne cessent de se défier dans des folles courses dans la prairie.

Un de ces (longs, très longs) moments inattendus que seul la nature sait nous offrir.

Et, quelques jours plus tard, les petits ont déjà bien grandi.

*cliquez sur l’image

Teppes de Verbois/GE, juin 2020

Une année après, ou presque, dans un autre endroit, voilà qu’un jeune mâle fait son apparition.

Marais de Sionnet/GE, mai 2021

On pourrait croire que les chevreuils recherchent la protection de bois touffus pour se cacher d’un prédateur improbable et des chiens qui hantent nos campagnes. Ils ont certes besoin de quelques arbres et buissons pour passer des nuits tranquilles, mais ils aiment les vastes espaces des champs qui leur permettent d’apercevoir tout intrus et prendre la poudre d’escampette.

Avully /GE, février et avril 2022

Celle-ci se nourrissait tranquillement dans les prés récemment fauchés. De temps en temps, elle levait la tête dans la direction opposée à notre approche, intriguée par la présence d’un photographe caché sous une tente. Nous avons profité de l’occasion sans vergogne.

Devant Forestal/GE, juillet 2023

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