LE BRUANT DES NEIGES

Rare hivernant chez nous, oiseau de l’extrême nord, il recherche les lieux qui lui rappellent sa toundra natale, milieux rocailleux, dénudés ou à végétation rase.

Le voici où on ne l’attendait pas. Dans quelques mois, il deviendra tout blanc, mais il ne sera plus chez nous.

LE GOÉLAND CENDRÉ DE RUSSIE

Pour ressembler à un goéland cendré de chez nous, il lui ressemble, il n’y a aucun doute.

Un bec plus coloré, un plus grande étendue de noir à l’extrémité de ses ailes, un manteau plu sombre feraient la différence dans cette sous-espèce.

Quoi qu’il en soit les experts l’ont identifié. C’est sa première apparition en Suisse et l’un de nous l’a vu et photographié. C’est bien assez pour lui faire une petite place sur notre site.

LE GRÈBE ESCLAVON

Aucun doute sur son identification en période nuptiale. Ses couleurs hivernales le font, par contre, ressembler à son cousin, le grèbe à cou noir, plus fréquent dans nos eaux.

Pour une fois, notre ami s’est considérablement rapproché du rivage. La pointe blanche de son bec et la nette démarcation entre sa calotte noire et ses joues blanches ne laissent guère de doute. C’est bel et bien lui !

LE DENDROCYGNE A VENTRE NOIR

Ils sont nombreux dans ce monde, leur population étant estimée à plus d’un million d’individus.

Mais pas en Suisse. Qu’importe ? Nous passions par là au bon moment.

LE BÉCASSEAU TACHETÉ

Habitué de l’Arctique, il est plutôt rare dans nos contrées. Mais il lui arrive de venir nous trouver lors de sa migration.

Bien entendu, il faut être là au bon moment. Mission accomplie de main de maître.

LE CASTOR

Totalement éradiqué du territoire suisse à l’aube du 19ème siècle, le castor a désormais fait son retour chez nous, grâce à sa réitroduction progressive des années septante qui a d’ailleurs commencée à Genève.

En sillonnant les chemins naturels, il nous arrive de rencontrer des traces évidentes de son existence : bouleaux rongés, voir abattus, barrages et étangs artificiels, couloirs de passage, comme à Auried ou aux Creux-de-Terre, par exemple.

Animal discret et nocturne, il est néanmoins très difficile à apercevoir. Juste une vision fugitive, il y a deux ans dans la Seymaz genevoise, même pas le temps de lever l’appareil photo, avant qu’il plonge et disparaisse.

Autant dire que nous ne le cherchions nullement le long de l’Areuse, où nous scrutions plutôt les eaux mouvementées de la rivière à la recherche du cincle plongeur. Pourtant, il était bien là, sur la rive opposée, se reposant sur un rocher, ouvrant un oeil même pas méfiant ou changeant de temps en temps de position pour soulager un muscle endolori.

Parions que sa tanière ne devait pas être très loin…

LE VENTURON MONTAGNARD

Oiseau à la distribution limitée, à la limite des forêts, dans les montagnes d’Europe, il est néanmoins très présent dans les Alpes et le Jura. Tôt ou tard, il devait finir dans notre escarcelle… Plutôt tard d’ailleurs !

Voici un magnifique mâle, tout de jaune et gris vêtu, bien plus facilement reconnaissable que sa compagne, plus terne..

LA ROUSSEROLLE DES BUISSONS

Sacrées Rousserolles, va ! Déjà faire la différence entre l’effarvatte et la verderolle est une question de spécialistes. Voilà maintenant que la rarissime Rousserolle des buissons fait son apparition chez nous. Quelle différence ? Les ailes plus courtes, pardi !

Son chant surtout, comme pour ses consœurs. Cela tombe bien. Elle a été photographiée au Tessin, par la spécialiste en ce domaine de notre site.

Quoiqu’il en soit, sa rareté mérite bien une petite place dans nos fiches.

LA COULEUVRE TESSELÉE

Si vous aviez des doutes, sa pupille ronde indique clairement qu’il s’agit d’un serpent non venimeux. Elle appartient au groupe des couleuvres aquatiques et, en Suisse, on peut la rencontrer essentiellement près des eaux tessinoises.

Ce n’est pas le cas de la nôtre, toute vêtue de noir alors qu’elle peut arborer d’autres couleurs. Sa présence de ce côté des Alpes est sûrement due à une introduction humaine. Elle vient tenir compagnie, sur ce site, à ses deux consoeurs, les Couleuvres à collier et d’Esculape.

LA BOUSCARLE DE CETTI

Vous entendez mon chant explosif résonner à quelques pas de vous, mais vous ne me voyez jamais. Que voulez-vous, j’adore jouez avec vos nerfs et me dérober en me faufilant dans les roseaux.

Très rarement, je me concède aux plus habiles des photographes, ceux qui savent cueillir l’instant de mon chant.