LA CISTICOLE DES JONCS

Cisticola juncidis

Les experts déterminent sa présence par son chant, car elle est difficile à voir par son habitude de se cacher dans les herbes à haute tige et les roseaux. De plus, elle n’est pas du tout commune dans nos contrées.

Christine et moi-même l’avions vue uniquement en Camargue. Elle fait son entrée sur le site grâce à Patrick.

Marais de Sionnet/GE, février 2021

LE LÉZARD VERT

Lacerta bilineata

Trente grammes, peut-être quarante, de couleurs condensées, particulièrement vives en période de reproduction. Le lézard vert est certainement le plus joli de tous ses confrères présents en Suisse.

Il fait une entrée tardive sur le site, mais le fameux dicton est particulièrement approprié en ce qui le concerne. Mieux vaut tard que jamais…

Réserve de Laconnex/Moulin-Vert/GE, avril-juin 2020

La route est désormais ouverte…

Giardino magico, Bellinzone, avril 2023

LA GORGEBLUEU A MIROIR

Cyanecula svecica

Des longues heures d’observation, jour après jour, au marais de Sionnet, dans l’espoir d’apercevoir le bleu cobalt du mâle. Espoir déçu, je suis toujours rentré bredouille. J’ai dû me rendre en Espagne pour enfin pouvoir l’admirer. Mais ceci est une autre histoire…

Autres lieux, autres observateurs. Il a fallu attendre l’arrivée d’Anne-Claude et de Patrick. Mâle et femelle, je vous en prie.

Lac des Vernes/GE, mars 2021

Lac des Vernes/GE, avril 2021

Mais revenons au commencement de cette belle histoire. Le marais de Sionnet reprend sa place. Ce n’est toujours pas moi qui l’a vu, mais peu importe. Il est magnifique !

LE BÉCASSEAU SANDERLING

Calidris alba

Encore un oiseau maritime qui pense que le Léman est une mer… Les vagues qu’il a l’habitude de défier ne son pourtant pas les mêmes.

Il est rare qu’il se pose à l’intérieur des terres. Il fallait être là pour profiter de l’aubaine.

Plage des Eaux-Vives/GE, septembre 2022

LE FULIGULE MILOUINAN

Aythya marila

Ce jour-là, le plan d’eau était très fréquenté. Des dizaines et des dizaines de morillons et de milouins, un peu moins de grèbes huppés et castagneux, quelques cygnes et les sempiternelles foulques macroules. Des couples de chipeaux par ici et par là.

Parmi tous ces canards se dissimulait la perle rare, une femelle solitaire. Pas évident de la dénicher…

Barrage de Verbois/GE, mars 2023

La revoilà, tout au fond, dissimulée dans la brume et le contre-jour. Le mal, lui, est un peu moins discret.

L’OIE À TÊTE BARRÉE

Anser indicus

Elle pourrait venir de France ou des Pays-Bas, où quelques couples nichent ici et là. Mais sa solitude laisse plutôt penser qu’elle s’est échappée de captivité.

Qu’importe ! Elle est là et il faut profiter de l’aubaine.

Barrage de Verbois/GE, novembre 2022

LA PARULINE MASQUÉE

Geothlypis trichas

La famille des Parulidés est une exclusivité du Nouveau Monde. Que fait-elle donc en Suisse ? Mystère et boule de gomme…

Peut-être elle a fait un saut dans les roselières tessinoises pour pouvoir se montrer sur ce site.

Lanca del Trodo/TI, novembre 2022

LE GRAND DUC D’EUROPE

Bubo bubo

Quelque part au Tessin, il existe un lieu spécial, connu de très peu d’humains. Les oiseaux, eux, le fréquentent depuis toujours, car le secret se transmet de génération en génération…

En octobre, un Grand duc d’Europe a voulu le découvrir. Il y est resté une journée entière, indifférent à l’admiration qu’il suscitait, tel le digne seigneur de la nuit qu’il est.

Bellinzona/TI, octobre 2022

On ne peut pas toujours avoir la chance de recevoir sa visite. Parfois, il faut aller le chercher et se contenter d’une vision plus lointaine.

Riazzino/TI, juin 2023

LE GRAND CORBEAU

Corvus corax

Il n’est pas rare chez nous, loin de là. Ils sont des centaines et des centaines d’individus à avoir choisi notre pays comme leur territoire. Certains y nichent même. Mais, le plus souvent, nous entendons sa voix puissante ou nous voyons sa silhouette dessiner des paraboles dans le ciel.

Il nous a fallu du temps pour le surprendre au repos.

Bosco Gurin, Grossalp/TI, juillet 2022

LE MARTINET À VENTRE BLANC

Tachymarptis melba

Ils sont arrivés en avril, ils repartiront pour l’Afrique saharienne vers la fin août.

Dans ce début de mois de juillet, les jeunes ont déjà quitté leur nid et volent sur les murs de la ville avec leurs parents, dessinant des trajectoires toujours différentes. Un spectacle pour les yeux et un véritable défi pour le photographe.

Soleure, juillet 2022